L’invité de Yannick Urrien : lundi 7 février 2022
La parabole, ou la fable, utilisée pour transmettre une leçon, une morale, un enseignement, voilà un genre littéraire qui n’est plus guère pratiqué. En vers ou en prose, elle eut pourtant son heure de gloire. Depuis Esope ce genre est destiné à nous délivrer un message fort. Le mes- sage de Bernard Gantois, dans Râ… râle, se veut une fable écologique administrée aux hommes par le dieu soleil Râ. « Pour résoudre un petit problème calorifique parfaitement naturel, mais dont ils s’attribuent stupidement la responsabilité », les hommes (« les bipèdes », dans le récit) « se préparent à mettre en place les moyens techniques de leur propre extinction ».
On a chaque année une COP pour regrouper tous les fanatiques du réchauffement climatique
Bernard Gantois déclare : « Je m’attaque à cet immense bobard qu’est le réchauffement climatique dû au CO2. J’ai lu le livre de Pascal Bernardin, L’Empire écologique, qui date de 1998, il expliquait déjà il y a 24 ans que cette histoire du réchauffement climatique visait à faire progresser l’idée du mondialisme et à faire raquer le plus d’argent possible à ceux qui ne comprennent rien. Ce livre fait plus de 600 pages. Aujourd’hui, Christian Gerondeau dit à peu près la même chose dans son dernier livre, La religion écologiste, donc je n’ai pas voulu écrire un livre supplémentaire. Alors, j’ai choisi l’humour pour traiter de ce sujet. J’ai personnalisé le soleil et j’ai expliqué la manière dont il piquait une crise de colère, alors que sur terre on pensait que c’était les pots d’échappement des Twingo qui faisaient chauffer la planète. Toute cette histoire a été montée dans les années 70, la première réunion de l’ONU sur le réchauffement climatique s’est déroulée en 1972 à Stockholm, il y a eu 20 ans de pause, le temps de formater l’esprit des gens, et, depuis Kyoto, on a chaque année une COP pour regrouper tous les fanatiques du réchauffement climatique. Maintenant, dans ma fable, j’explique que, quand cette connerie finira, la planète ira beaucoup mieux. »
Monsieur Rockfeller a eu l’idée d’utiliser le réchauffement climatique pour atteindre deux objectifs
Il ajoute : « C’est une hystérie qui, comme toutes les œuvres de traitement social, a de longues racines. Cette histoire est née dans les années 60 quand Monsieur Rockfeller a eu l’idée d’utiliser le réchauffement climatique pour atteindre deux objectifs : gagner de l’argent et faire un grand pas en avant vers le gouvernement mondial. Il a fait quelques déclarations fracassantes sur ce sujet. Pour eux, le gouvernement mondial se ferait nécessairement, la seule question était de savoir si ce serait de gré ou de force. Tout cela a été monté avec Maurice Strong, qui a été le directeur général de l’opération pratique du réchauffement climatique. Il a créé les premiers sommets sur le réchauffement climatique et c’est lui qui a inventé le concept de bourses d’échange des droits de tirage de CO2. Les financiers se moquent pas mal de ce qu’ils vendent, ce qui les intéresse, ce sont les commissions. Comme cela ne lui suffisait pas, il a été viré avec perte et fracas de l’ONU, il était secrétaire général adjoint de l’organisation, pour avoir mis la main dans le pot de confiture dans l’affaire pétrole contre nourriture après la première guerre du Golfe. Il s’est recyclé en vendant des centrales thermiques à charbon en Chine, ce qui permettait par ailleurs d’évacuer le charbon canadien vers la Chine, afin que le Canada soit un modèle de CO2. Cet homme a claqué en 2015, il doit être en enfer en train de rôtir, puisqu’il a passé toute sa vie à dire qu’il faisait trop chaud. »
Bernard Gantois est Polytechnicien et ingénieur civil des Ponts et Chaussées, il a effectué toute sa carrière au service de la RATP.