Pour aider les propriétaires à rénover leurs toits de chaume, Cap Atlantique a voté des subventions sous conditions. En effet, depuis une vingtaine d’années, les toits de chaume se dégradent prématurément. Des champignons avaient été identifiés et le problème vient de la nature des roseaux. Cap Atlantique souhaite préserver ce patrimoine emblématique de la Brière en aidant les propriétaires confrontés à une dégradation prématurée dans le périmètre du PNRB et faisant l’objet d’une obligation réglementaire d’emploi du chaume. Le dispositif d’aides proposé pour la période 2022-2026 s’accompagnera d’une organisation de la filière d’approvisionnement du chaume et des règles professionnelles afin de garantir une meilleure pérennité des toitures et une efficience des aides publiques.
Les aides et leurs modalités seront les suivantes. D’abord, une aide aux propriétaires uniquement dans les secteurs d’urbanisme rendant l’emploi du chaume obligatoire. Une aide uniquement dédiée à la dégradation prématurée des toitures de moins de 35 ans dont l’assiette éligible se fondera sur le coût du remplacement de la toiture en chaume au prorata de la durée de vie restante et de la surface totale de toiture à remplacer, au taux de 30%. Pour une rénovation partielle, le même calcul sera appliqué au prorata de la surface réparée. Le taux de subvention appliqué sera de 30%. L’aide sera modulée selon les plafonds de ressources de l’Anah et en fonction du statut d’occupation (propriétaire occupant, propriétaire bailleur) et de propriété (résidence principale, résidence secondaire). Les annexes seront également éligibles selon des règles analogues. Deux conditions seront à respecter : la réalisation d’un diagnostic préalable pris en charge par la collectivité validant la dégradation prématurée et un engagement qualité relatif au chaume employé par les professionnels en charge des travaux subventionnés. Le diagnostic préalable sera réalisé par un diagnostiqueur neutre et indépendant, dont Cap Atlantique participera au recrutement. Enfin, le montant total des aides cumulées allouées ne pourra dépasser 80% du coût total des travaux HT. Notons que le dispositif mis en place par l’agglomération n’est pas exclusif des aides éventuelles pouvant être allouées par d’autres partenaires financiers, notamment l’Anah au titre de travaux d’économie d’énergie dans lesquels s’intégrerait le remplacement de la toiture en chaume.