L’invité de Yannick Urrien du lundi 9 mai 2022: Christian Gérondeau
Grand commis de l’Etat, ancien Délégué national à la sécurité routière, Christian Gerondeau contredit, dans son dernier essai, les thèses des Écologistes, du GIEC et de la grande majorité des scientifiques mondiaux.
Dans son dernier livre, en tête des ventes sur Amazon, il explique que « la COP 26 ne s’est pas achevée à Glasgow comme prévu. Son Président le Britannique Alok Sharma avait martelé qu’il fallait « ranger le charbon dans les livres d’histoire », précisant : « il faut cesser d’avoir recours au charbon, et par ailleurs cesser toute subvention aux énergies fossiles… ». Tout paraissait réglé pour un vote sans histoire, lorsque le samedi 13 novembre, une heure avant la clôture de la conférence se produisit un évènement sans précédent. Le représentant de l’Inde, son ministre de l’environnement Bhupender Yadav, déclara que son pays n’acceptait pas la rédaction prévue et en proposait une autre ainsi énoncée : « Il faut aller vers les technologies propres, y compris en intensifiant les efforts pour réduire progressivement l’énergie au charbon et éliminer progressivement les subventions inefficaces aux combustibles fossiles… ». Le Ministre Indien fit valoir dans la foulée que la Chine appuyait la suggestion de l’Inde. Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que le nouveau texte, rédigé dans les termes typiques des « résolutions » onusiennes, n’engage plus personne à rien. Autrement dit, deux des principaux émetteurs de CO2, l’Inde et la Chine ont clairement déclaré qu’ils refusent, pour l’instant, de renoncer au pétrole et au charbon. Quelles vont être les conséquences pour l’Europe et la France ? »
Il souligne notamment que « les Nations Unies ont été prises en main il y a exactement 48 ans par les tenants de ce que j’appelle « la religion écologique », persuadés que l’homme étant nocif, il ne pouvait entraîner que des conséquences nocives pour la planète, expliquant qu’il consomme de plus en plus d’hydrocarbures (pétrole, charbon, etc.), qu’il émet de plus en plus de CO2, etc. Je cite dans mon livre un Canadien, Maurice Strong, qui a créé il y a 48 ans un véritable ministère de l’Ecologie au sein des Nations Unies qui s’appelle « le programme des Nations Unies pour l’Environnement » et qui, avec l’autorité morale des Nations Unies, a répété notamment lors du grand Sommet de Rio qui s’est tenu en 1992, qu’il était prouvé que les émissions de CO2 réchauffaient la planète et qu’il fallait donc y mettre fin. »