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Christine Cotton : « Sur les sites de pharmacovigilance, il y a des centaines de milliers d’effets indésirables qui sont rapportés. »

Une biostatisticienne experte pour l’industrie pharmaceutique affirme que les essais cliniques des vaccins contre la Covid 19 ont été bâclés.

Le livre de Christine Cotton est numéro 1 des ventes de livres sur Amazon. Ses révélations sont explosives parce qu’elles ne proviennent pas d’une « complotiste », mais de l’ancienne PDG d’une importante société de sous-traitance spécialisée dans la gestion des essais cliniques. Biostatisticienne experte pour l’industrie pharmaceutique pendant vingt-trois ans, elle a travaillé sur plus de 500 essais cliniques qui lui ont été confiés par les plus grands laboratoires du monde.

Alors que la population attendait une solution anti-Covid efficace à 95 %, annoncée par les fabricants, Christine Cotton démontre que les vaccins anti-Covid expérimentaux n’ont pas empêché les infections, les réinfections, ni les variants du virus, affolant les compteurs de tests. Pire, les effets indésirables post-vaccination, handicapants ou mortels, sont devenus de plus en plus fréquents. Son ouvrage est particulièrement bien documenté car elle cite toutes ses sources avec des liens vers les sites des autorités de santé en Europe et aux États-Unis.

« Tous vaccinés, tous protégés ? – Vaccins covid-19, Chronique d’une catastrophe sanitaire annoncée » de Christine Cotton est publié aux Éditions Trédaniel.

L’invitée de Yannick Urrien : Christine Cotton

Kernews : On nous explique que que la catastrophe sanitaire a été évitée grâce au vaccin. Or, de plus en plus de statisticiens, notamment Pierre Chaillot, contredisent cette affirmation. Quelle est votre analyse ?

Christine Cotton : Expliquer que la catastrophe sanitaire a été évitée grâce au vaccin, c’est quelque chose qui vient des médias, sur la base de modélisation à partir d’hypothèses sur l’efficacité des vaccins. Mais ces hypothèses sont complètement erronées : autrement dit, ces modélisations ne valent pas un clou ! Quand on se penche sur les documents sources des laboratoires, on a les informations des essais cliniques. Et dans les documents de décembre 2020, on peut lire qu’il n’y avait pas une efficacité prouvée sur les cas sévères et pas d’efficacité prouvée sur les plus de 75 ans, parce qu’il n’y avait pas assez de cas Covid pour prouver l’efficacité du vaccin par rapport au placebo qui était donné dans l’essai clinique, qui était de l’eau salée. La transmission n’a pas été étudiée. L’efficacité n’a pas été étudiée sur les cas asymptomatiques. On peut toujours répéter ce que l’on entend à la télévision, mais il faut des preuves scientifiques qui tiennent la route quand on répète quelque chose.

La question de la transmission n’est pas étudiée dans l’essai clinique

Tout le monde reconnaît que le vaccin ne bloque pas la transmission du virus. Cependant, le vaccin n’empêche-t-il pas quand même les cas graves ?

D’abord, on sait depuis le début que la question de la transmission n’est pas étudiée dans l’essai clinique, puisque c’est écrit dans le protocole qui est disponible sur Internet depuis fin 2020. C’est aussi écrit dans le rapport clinique de décembre 2020, que l’on peut également trouver sur Internet. Donc, cette affaire de la transmission ne vient pas de sortir. L’effet sur la transmission n’a jamais pu être prouvé dans les essais cliniques, pour la bonne raison qu’il n’a jamais été étudié !

Au moment de la sortie du vaccin, ceux qui disaient qu’il n’empêchait pas la transmission se faisaient traiter de complotistes…

Parce que l’efficacité sur la transmission, que l’on évoquait sur les plateaux de télévision, était issue d’études en vie réelle sur des bases de données rétrospectives. Quand on analyse les recommandations de la Haute Autorité de Santé sur les niveaux de preuves scientifiques, on s’aperçoit que ces études ont un niveau de preuve extrêmement faible. C’est-à-dire que les conclusions qu’il faut tirer des résultats de ces études sont à prendre avec des pincettes. C’est bien pour cela que l’on fait des essais cliniques pour mettre des produits sur le marché. Il ne s’agit pas de donner des produits n’importe comment à la population en se demandant ce que cela va faire plus tard… Il faut prouver l’efficacité, avec des méthodes adéquates, pour être certain de ne pas se tromper et c’est bien pour cela que l’on fait des essais cliniques.

Le problème, c’est l’absence de débats au moment de la vaccination, avec toujours cet argument que si la planète entière se fait vacciner, c’est qu’il n’y a pas de problème…

Oui, mais c’est de la propagande et du marketing. Quels sont les documents ? Quelles sont les sources de ces informations ? Quand j’affirme quelque chose, je présente la source.

On sait aujourd’hui que tout est faux dans cet essai clinique

Ces vaccins ont-ils eu un effet positif ? Ont-ils servi à quelque chose ?

Ce n’est pas mon sujet : mon sujet, c’est celui des essais cliniques. Quand on reprend tous les documents afférents aux essais cliniques, ainsi que la base de données que l’on peut récupérer sur des sites aux États-Unis, suite à des décisions judiciaires, on refait des calculs sur les bases de données de l’essai clinique et l’on arrive à la démonstration méthodologique que ces essais comportent de graves manquements et des biais méthodologiques qui invalident les résultats. L’efficacité annoncée n’est pas réelle. Ce n’est pas une efficacité en vie réelle. C’est une grande illusion, puisque l’on a pris un critère qui mesure une efficacité qui n’existe pas. D’ailleurs, une bonne partie des personnes vaccinées sont tombées malades. On nous a expliqué ensuite que cela protégeait soi-disant des cas sévères… Comment un produit peut ne pas vous empêcher, au niveau physiologique, d’attraper la maladie et vous protéger d’un cas sévère ? J’aimerais bien comprendre… Cela me semble être une fumisterie sur le plan médical. Mais comme je ne suis pas médecin, je ne commente pas cela. Ensuite, on sait que l’efficacité n’est pas bonne et que l’on a pas mesuré les anticorps, alors qu’on aurait dû le faire de façon rapprochée, pour ne pas montrer qu’ils chutent, puisqu’on sait cela depuis le départ. La tolérance est fausse, puisque nous avons des effets graves rapportés par des personnes participant aux essais cliniques et qui ne sont pas dans la base de données. Donc, on sait aujourd’hui que tout est faux dans cet essai clinique, que ce soit l’efficacité, le dosage des anticorps et la tolérance. C’est pour cette raison que je demande un audit depuis le début afin de savoir si c’est faux parce que cela a été bâclé, ou si c’est faux parce que c’est une fraude scientifique organisée.

Au bénéfice de qui ? Des laboratoires ?

Je ne sais pas, mais ce sont eux qui encaissent l’argent !

Vous avez travaillé sur plus de 500 essais cliniques pour les plus grands laboratoires du monde : comment les laboratoires pharmaceutiques réagissent-ils aux rapports qui remontent maintenant du monde entier ?

Ils ne réagissent pas, pour la bonne raison que le personnel des laboratoires ne lit pas ces rapports. C’est le grand drame. Tous les gens qui ont la compétence pour comprendre les résultats observent un certain nombre de biais statistiques mais, dans le même temps, les mêmes se sont fait vacciner en se disant que, si ce n’est pas à 95 %, peut-être que l’efficacité sera à 70 %, donc cela fera toujours quelque chose… Quand on travaille pour l’industrie pharmaceutique, on travaille beaucoup, donc beaucoup de gens n’ont pas eu le temps de lire tout cela. Il ne faut pas croire que ce sont tous des fraudeurs corrompus de Big Pharma, c’est faux : en 25 ans de carrière dans l’industrie pharmaceutique, je n’ai jamais rencontré des gens corrompus qui m’aient demandé de falsifier quoi que ce soit. J’ai toujours travaillé avec des gens sérieux, qui travaillaient beaucoup et qui faisaient vraiment du mieux possible pour faire du bon boulot. Donc, s’il y a corruption, ce n’est pas au niveau des opérationnels de l’industrie pharmaceutique. C’est sans doute beaucoup plus haut. Les gens ne se doutent pas une seconde que cela soit possible en raison de la réglementation qui est mise en place et qui est énorme en raison des différentes normes. Les démarches sont très importantes dans le domaine de la recherche clinique, que ce soient les médecins qui recrutent les patients, les médecins qui recueillent les données, ou les services de pharmacovigilance. Tout est très réglementé, y compris la moindre prise de sang par une infirmière. Il y a des méthodes de travail pour arriver à avoir des données fiables, donc des résultats fiables. Tous ces gens ne peuvent pas s’imaginer à quel point cet essai peut comporter des problèmes, parce que cela n’arrive jamais. Et jamais à ce point-là.

Ces gens qui sont honnêtes ont-ils été harcelés par le climat et par les politiques qui étaient si pressés de trouver une solution ?

J’ai toujours travaillé avec des personnes honnêtes, mais il y a aussi celles qui ont participé à l’essai clinique de Pfizer. Maintenant, il faut voir les centres qui n’ont pas reporté un certain nombre de données et qui n’ont pas rappelé des gens pour faire des tests PCR afin de voir s’ils étaient positifs au Covid ou non. Il faut voir si tous ces gens ont travaillé correctement ou non. N’ont-ils pas fait cela parce que tout le monde était pressé et c’était une course pour recruter le plus de monde possible, ou parce qu’il y a eu aussi des pourris qui ont été payés pour faire le travail à moitié ?

Vous évoquez une catastrophe sanitaire, avec des myocardites, des troubles neurologiques, des pertes de l’audition, des troubles menstruels ou de la circulation sanguine… Souvent, les médecins répondent que cela n’a rien à voir avec la vaccination, alors comment établir le lien ?

On entend souvent cela, mais on ne devrait pas l’entendre, pour la bonne raison que ce n’est pas aux médecins d’établir le lien. On ne leur demande pas d’établir le lien, on leur demande de faire une déclaration à la pharmacovigilance. Donc, le « ça n’a rien à voir », ils se gardent pour eux et ils déclarent ! On a un certain nombre d’effets indésirables qui sont déclarés dans une certaine catégorie, comme des troubles neuraux, des saignements abondants, des absences de règles… On voit de tout… Le pire, ce sont les troubles neurologiques, parce qu’on traite ces gens de fous et on les psychiatrise. Certains vont passer trois mois en psychiatrie, assommés par des neuroleptiques et des benzodiazépines, parce que, soi-disant, c’est dans leur tête… Évidemment, cela n’a strictement rien fait, cela ne risquait pas de les soigner, parce que ce n’est pas du tout adapté. On a beaucoup entendu parler des myocardites et des péricardites, puisque cela a été reconnu. Un rapport de sécurité sur le vaccin Pfizer évoque une tripotée d’effets indésirables, donc c’est avéré. On nous dit que tout cela n’est pas lié… Vous avez des gens qui étaient en pleine santé, qui se font vacciner et qui, le lendemain, sont à moitié mourants. Que s’est-il passé dans la nuit ? Une opération du Saint-Esprit ou une visite des extraterrestres ? Cela devient complètement débile. Je donne la parole aux victimes qui bataillent pour se faire prendre en charge et pour être prises au sérieux. Certaines agonisent seules dans leur lit. J’ai des gens en larmes qui veulent se jeter par la fenêtre. C’est atroce. C’est pour eux que j’ai écrit ce livre. Maintenant, sur les sites de pharmacovigilance, il y a des centaines de milliers d’effets indésirables qui sont reportés. La directrice du CDC aux États-Unis est en train de se faire passer à la moulinette par certains sénateurs, car elle doit s’expliquer sur les 35 000 décès et le million et demi d’effets indésirables reportés. La pauvre fille, qui expliquait il y a quelques années que c’était très efficace, est en train de passer un sale quart d’heure. Il y a des médecins qui ont pris le temps de reporter cela sur des sites de pharmacovigilance, ce sont des déclarations qui sont parfois longues, tout cela pour entendre que ce sont des fantasmes sur un truc qui n’existe pas. Il va falloir arrêter ce déni et, en France, nous sommes très bien placés pour cela, car il y a tout un système médiatique qui a été mis en place avec une bande de petits harceleurs. Cela se voit très bien sur le réseau Twitter. C’est un réseau très organisé qui va de l’harceleur débile jusqu’au médecin de plateau, même le député ou le sénateur. Il va falloir mettre son nez sérieusement là-dedans et demander à ces gens qui les paye ! Font-ils cela par bêtise ou pour remplir le vide intersidéral de leur médiocre vie ?

Cela fait au minimum 15 millions de personnes qui souffrent d’effets indésirables

Beaucoup de gens vaccinés sont en pleine forme…

Je n’ai jamais eu la peste, donc cela doit être très marginal, je n’ai jamais eu de cancer, ma mère non plus, donc le cancer n’existe pas…. Vous voyez à quel point c’est débile ! C’est loin d’être marginal, puisqu’il y a déjà un million et demi de cas qui sont déclarés et vous savez qu’il faut au minimum multiplier ce chiffre par dix. Donc, cela fait au minimum 15 millions de personnes qui souffrent d’effets indésirables.

Sommes-nous au début d’une catastrophe sanitaire ?

Je ne peux pas vous le dire. Je peux vous dire que les résultats de tolérance ont été publiés sur la base d’un suivi des participants à trois mois, ceci dans les rapports cliniques qui ont été soumis aux autorités et sur la base desquels on a donné des autorisations. C’est bien pour cela qu’il faut suivre les documents qui sont rendus publics dans les rapports de pharmacovigilance, avec des mises à jour régulières du nombre d’effets indésirables, pour voir où nous en sommes et si cela continue. Le parcours du combattant pour la victime, c’est d’abord se faire prendre en charge, mais c’est surtout avoir cette imputabilité qui est très difficile à obtenir. Si des gens ont eu un accident chirurgical avec une thrombose et font une thrombose après la vaccination, on leur explique qu’ils sont sujets à thrombose… On a beaucoup expliqué aux services de pharmacovigilance que la première thrombose était un accident chirurgical, alors ils continuent de vous expliquer que vous êtes sujet à thrombose. On se demande s’il reste encore des neurones à certains ! Quel peut être le rapport entre l’accident chirurgical et un problème interne qui donnerait une thrombose ?

Notre classe politique n’aime pas se déjuger et reconnaître ses erreurs : la stratégie consiste-t-elle à faire oublier cet épisode de la vaccination ?

Les gens n’oublieront pas. Pour ceux qui ont perdu des proches le jour même de la vaccination, il n’y aura ni oubli, ni pardon. Quand vous avez perdu un garçon en pleine santé ou une gamine, vous ne risquez pas d’oublier. Maintenant, on nous explique qu’il faut pardonner et oublier, mais il y a bien un moment où certains devront rendre des comptes. Dans mon livre, il y a tous les liens. Sur mon site Internet, j’ai une page spécifique avec tous les liens vers les autorités de santé, notamment vers la FDA aux États-Unis, l’ANSM en France ou l’EMA en Europe. Tout le monde peut aller voir ce qui est écrit et, dans mon livre, je reprends bien tout ce qui est dit par ces autorités. Il y a clairement eu des prises de risques pour certaines populations, notamment les femmes enceintes, et nous n’avons toujours aucun essai clinique ! Il y a eu un essai clinique sur les femmes enceintes, réalisé par le laboratoire Pfizer. Il a été terminé en juillet 2022 et les résultats n’ont jamais été publiés. Cela devrait quand même interpeller les agences. La rumeur qui court, mais je n’ai aucune preuve sur ce sujet, c’est que tout avait été programmé à l’avance. Que contient ce rapport sur les femmes enceintes, pour que le laboratoire ne veuille pas publier les résultats ? C’est aux agences de santé d’obtenir ce document. On a injecté à des femmes enceintes, qui ne sont jamais incluses dans des essais cliniques et qui font partie des populations protégées, un produit nouveau, développé en quelques mois, sur une maladie nouvelle. C’était un risque important. Quand on prend des risques, il y a forcément des conséquences.

Écrit par Rédaction

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