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Didier Cadro, maire de La Turballe, lance une pétition pour sauver la criée.

Après la création d’un groupe pour sauver la criée du Croisic, la ville de La Turballe lance une pétition pour sauver la sienne. À l’heure où l’on veut encourager la consommation de proximité, auprès d’artisans locaux, la pêche locale est de plus en plus menacée. À La Turballe, six bateaux sont partis à la casse avec le plan lié aux conséquences du Brexit. Or, il serait maintenant question de fermer la criée. Le syndicat mixte, propriétaire des ports de La Turballe et du Croisic, a entrepris une étude sur l’avenir des deux halles. Parmi les hypothèses figure la fermeture de l’un des deux sites. Au Croisic, les professionnels défendent leur criée en alléguant que le port a des atouts, avec des espèces différentes, souvent de plus grande valeur. Pour sa part, Didier Cadro, maire de La Turballe, souligne : « La Turballe est une place forte de la pêche en Loire-Atlantique. C’est notre ADN ». Il ajoute que la flottille reste la plus grosse du département, avec 43 navires et 210 pêcheurs, ce qui représente 630 emplois. C’est pourquoi il invite tous les habitants de la presqu’île à signer cette pétition : « Cette pétition est valide jusqu’à la fin du mois de mars, en ligne ou directement à la mairie, à la bibliothèque municipale, au Super U, ou au groupement des pêcheurs. Cette pétition vise à montrer notre inquiétude au département et au syndicat mixte de Loire-Atlantique. »

Écrit par Rédaction

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