L’invité de Yannick Urrien à 8h20 : jeudi 13 avril 2023
Prello, pionnier français de l’achat de résidences secondaires à plusieurs, dresse un palmarès des villes qui, à la fois, comptent la plus grande proportion de résidences secondaires dans leur parc immobilier et sont directement exposées au phénomène de l’érosion côtière. Dans ce classement national, La Baule et Pornichet figurent dans les dix villes en tête du classement.
Ludovic de Jouvancourt, cofondateur de Prello, rappelle que « 40 % des résidences secondaires sont situées sur les littoraux, alors que seulement 16 % des propriétés sont à la montagne. Sur toutes les zones côtières, on se rend compte que 864 communes sont exposées à des inondations temporaires et 126 sont considérées comme prioritaires. Il y a un risque relativement élevé d’érosion des côtes au cours des trente prochaines années. Une ville comme La Baule est la première du classement, avec plus de 13 000 résidences secondaires, et c’est donc un paramètre très important. Cela va entraîner une limitation des nouvelles constructions et cela va raréfier encore plus le foncier. Le premier mécanisme sera une augmentation des prix, parce que la zone est menacée. Donc, c’est plus cher, mais en plus, à très long terme, le produit que l’on est sur le point d’acheter va être menacé en termes de valorisation en raison de la montée des eaux ».
Le top 10 des villes qui, tout à la fois, concentrent le plus de résidences secondaires et sont particulièrement menacées par le risque d’érosion côtière :
1 : La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique, Pays de la Loire) 13 135 résidences secondaires.
2 : Biarritz (Pyrénées-Atlantiques, Nouvelle-Aquitaine) : 10 774 résidences secondaires.
3 : Arcachon (Gironde, Nouvelle-Aquitaine) : 10 627 résidences secondaires.
4 : Fleury (Aude, Occitanie) : 7 808 résidences secondaires.
5 : Lège-Cap-Ferret (Gironde, Nouvelle-Aquitaine) : 7 435 résidences secondaires.
6 : Lacanau (Gironde, Nouvelle-Aquitaine) : 6 599 résidences secondaires.
7 : Pornichet (Loire-Atlantique, Pays de la Loire) : 6 592 résidences secondaires.
8 : Capbreton (Landes, Nouvelle-Aquitaine) : 6 527 résidences secondaires.
9 : Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques, Nouvelle-Aquitaine) : 6 393 résidences secondaires.
10 : La Tranche-sur-Mer (Vendée, Pays de la Loire) : 6 378 résidences secondaires.
Dans ce contexte, Prello indique que l’évolution du trait de côte et l’érosion littorale sont des critères que les acquéreurs doivent désormais prendre en compte pour s’épargner les mauvaises surprises et les risques financiers. Dans les zones les plus menacées d’ici à 30 ans, les nouvelles constructions seront interdites, à l’exception, entre autres, de l’installation de services publics et de nouvelles activités économiques nécessitant la « proximité immédiate » de la mer.