La direction du Centre hospitalier de Saint-Nazaire dément une information publiée sur de nombreux réseaux sociaux sur la fermeture du service des urgences samedi 4 janvier dernier. Dans un communiqué, la direction souligne que « malgré́ les difficultés réelles rencontrées au cours de cette journée tous les patients ont été pris en charge ou réorientés ». En effet, « dès la fin de semaine précédente, le Centre Hospitalier de Saint-Nazaire avait déclenché́ son plan de mobilisation interne face au manque de lits constaté et à une activité́ soutenue au sein de son service des urgences. Ce dispositif a consisté́ à renforcer l’effectif du service pendant le week-end et ouvrir des lits supplémentaires partout où cela était possible. Il a également permis de mettre en alerte les établissements environnants ainsi que l’Agence Régionale de Santé Pays de la Loire et le SAMU 44. Malgré́ cela, l’activité́ soutenue au cours de la journée du samedi 4 janvier 2020, jusqu’au début de l’après-midi, a provoqué́ une situation de tension importante, plus de 70 patients se trouvant présents concomitamment dans le service. Dès lors et en lien avec les autorités compétentes, il a été convenu de prioriser en interne la prise en charge des urgences vitales, demandé au SAMU44 d’orienter autant que possible les patients vers d’autres structures ainsi que délivrer une information aux usagers présents sur la situation de tension et l’allongement des temps d’attente qui en résulte. Cette situation s’est progressivement résorbée dans la fin de journée grâce à la mobilisation de tous les acteurs. Au total 7 patients ont été transférés depuis le CHSN vers le CHU de Nantes et un peu plus de 160 patients ont été pris en charge au cours de la journée au sein du service. Il est regrettable de constater que l’information erronée d’une « fermeture du service des urgences » ait pu être relayée sur les réseaux sociaux. Tous les patients qui se sont présentés ont, selon leur situation, soit effectivement été pris en charge sur site soit été réorientés ». Le communiqué indique qu’une analyse plus approfondie « des causes est en cours avec les services de l’Agence Régionale de Santé afin d’envisager les solutions à mettre en œuvre permettant d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise ».
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