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La vie en région : une semaine avec Jean-Philippe Besnier et Marion Mogan du cabinet Amarris Contact

C’est un nouveau rendez-vous que vous propose Kernews : une semaine avec une personnalité de notre région. Chaque jour, du lundi au vendredi, cette émission permet de découvrir les différentes facettes d’une personnalité pendant une dizaine de minutes. Le programme est diffusé à 7h10, 12h15 et 19h10.

Le cabinet Amarris Contact est à l’honneur avec Jean-Philippe Besnier, expert-comptable à Guérande et Herbignac, et Marion Mogan, juriste, qui évoquent les différentes problématiques liées à la création d’entreprise.

Partie 1 : Présentation d’Amarris Contact. Les services d’aide à la création d’entreprise.

Jean-Philippe Besnier présente le cabinet Amarris Contact : « On mise tout sur la proximité et la réactivité dès l’entrée en relation avec nos prospects. Le meilleur des réflexes, c’est d’aller voir un expert-comptable dès le moment où l’on a un projet, pour échanger, avoir une vision critique, et nous aidons à aiguiller nos porteurs de projets vers des recherches de financement ou des organismes publics. » Marion Mogan ajoute que « l’entrée en relation se fait en phase de réflexion, notamment sur la partie juridique, pour avoir des réponses, se rassurer et se projeter sur son projet. Il est important pour un chef d’entreprise de se décharger sur cette partie juridique, nous permettons de sécuriser les choses, de sécuriser la partie juridique. »

Partie 2 : Comment créer son entreprise ? Choisir le bon statut.

Dans cette émission, nous abordons les différentes formes juridiques de la création d’entreprise.

Marion Mogan explique qu’il est nécessaire d’écouter « le projet du créateur, et, en fonction du projet professionnel et de sa situation personnelle, ont choisi ensuite la bonne forme juridique, pour bien sécuriser les choses. Il faut que cela soit souple et clair pour nos clients. » Marion conseille aussi sur les différentes problématiques liées à la marque, ou le nom de domaine : « On invite le créateur à protéger sa marque pour sécuriser les choses. Par exemple, il ne faut pas confondre le dépôt de la marque à l’INPI et le dépôt du nom de domaine, que l’on doit régulièrement renouveler. »

Jean-Philippe Besnier ajoute : « On a des créateurs d’entreprise qui sont très bien renseignés, qui se sont déjà documentés, il y en a d’autres où l’on doit partir d’une page blanche, donc on doit faire beaucoup de pédagogie. »

Partie 3 : Le prévisionnel et l’étude de marché

A quoi sert un prévisionnel ? Jean-Philippe Besnier explique « C’est un document comptable qui va intégrer un document beaucoup plus large qui s’appelle le business plan. Ce document doit présenter toute la crédibilité financière du projet, ce n’est pas au doigt mouillé, on demande au porteur de projet d’essayer de se projeter sur un chiffre d’affaires à l’année. Ensuite, on intègre toutes les charges nécessaires au bon déroulement de l’exploitation de l’entreprise. On compare les données d’exploitation de notre porteur de projets avec les données sectorielles, celles de nos clients, pour amener une approche critique et comprendre si le projet est viable ou non. C’est une épreuve de sincérité. Certains porteurs de projets sont extrêmement optimistes et nous sommes aussi là pour relativiser les objectifs, car il y a de l’inertie lors de la création d’un projet, inversement, il y a des porteurs très prudents et on les pousse à aller chercher plus d’activités pour que le projet plaise au banquier. »

Marion Mogan livre un conseil important : « Il est important de travailler sur ses statuts, il faut partir sur des bases larges, et nous essayons aussi d’avoir le maximum de garde-fous. Nous sommes en veille active face aux nouvelles lois, l’évolution des normes, cela demande du temps, mais c’est indispensable. »

Partie 4 : Qu’est-ce bon chef d’entreprise ?

Marion Mogan estime que « le chef d’entreprise doit avoir une fibre commerciale, parce qu’il doit rentrer du chiffre. Le projet doit avoir été mûri. Ce sont des choses que l’on détecte dès les premiers échanges. Le réseau est aussi important. Quand on démarre seul, on ne sait parfois pas où se diriger, donc il faut être bien accompagné. » Pour Jean-Philippe Besnier, « un bon chef d’entreprise, c’est quelqu’un de prudent, qui a la tête sur les épaules, un peu posé. Évidemment, c’est déjà le meilleur des ouvriers de son entreprise, c’est le meilleur de toute son équipe dans son métier. Il doit être aussi gestionnaire et commercial. Il doit donc cumuler plusieurs casquettes. Il faut aussi passer beaucoup de temps, on est très loin des 35 heures. »

Partie 5 : La situation économique dans notre région.

Jean-Philippe Besnier évoque la situation économique : « Sur la presqu’île guérandaise et Saint-Nazaire, nous avons une situation économique un peu préservée du fait du secteur géographique, qui est plutôt prisé, avec le tourisme notamment. Néanmoins, après la flambée des matières premières, l’énergie, les confinements, ou le pétrole, on sent que les activités des entreprises sont plus tendues. On observe un certain nombre d’arrêts d’activités au Tribunal de commerce. » Par ailleurs, « dans le bâtiment, le secteur du neuf connaît un coup d’arrêt assez important, en raison des réglementations plus contraignantes, notamment la non artificialisation des sols, la crise de l’énergie ou la restriction des crédits. Le secteur est sinistré pour le 9 mai, dans le domaine de la rénovation, il y a encore de l’activité. C’est un secteur soutenu sur la presqu’île. »

Écrit par Rédaction

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