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Le docteur Denis Agret en conférence vendredi 14 avril à Saint-André-des-Eaux

L’invité de Yannick Urrien du lundi au vendredi à 8h20 : mardi 11 avril 2023

Le docteur Denis Agret donnera une conférence vendredi 14 avril à 20h30 à la Salle Anne de Bretagne, 27 rue de Bretagne, à Saint-André des Eaux.

Le docteur Denis Agret fait partie de ceux qui n’ont pas pensé comme la majorité au moment de la crise sanitaire, ce qui lui a valu quelques déboires avec la justice et même l’interdiction d’exercer. Mais l’affaire n’est pas terminée : « J’ai un appel le 18 avril avec le Conseil général des médecins de Montpellier pour demander ma réinscription. J’ai bon espoir. Cependant, il y a un sujet politique et financier qui est colossal, les enjeux sont énormes, mais nous sommes nombreux à porter ce propos, y compris un professeur largement reconnu, en l’occurrence Didier Raoult. Nous avons un avis professionnel et scientifique, mais qui est aussi basé sur les faits maintenant ».

Denis Agret effectue en ce moment un tour de France à vélo, pour aller à la rencontre des Français et présenter son livre « Une vraie maladie » : « Depuis la Covid, j’ai déjà fait deux tours de Corse. J’ai aussi fait Montpellier – Orléans à vélo. Cela permet de rencontrer beaucoup de gens, d’autant que le sujet de la santé est toujours d’actualité. C’est aussi l’envie de faire du sport et montrer que l’on peut se déplacer de manière écologique. Mon propos est que les gens doivent prendre leur santé en main. C’est un propos qui est valable depuis des années, mais encore plus depuis la crise sanitaire. J’ai fait beaucoup d’éducation à la santé et je regrette qu’il y ait toujours 12 millions de fumeurs en France, avec toutes les conséquences, notamment en termes cardiovasculaires ou de pneumopathie ».

Diplômé en médecine générale et santé publique, l’auteur a exercé en tant qu’urgentiste et médecin DIM pendant dix ans (2008 à 2018). Il pousse aujourd’hui ce cri d’alerte pour la préservation de notre système de santé, en invitant chacun à découvrir son expérience de praticien hospitalier. Dans chaque ville traversée, il donne une conférence sur le thème « 90 % de personnes en bonne santé, c’est possible ! ». Il revient aussi sur l’affaire de la vaccination contre la Covid 19. Un sujet délicat qu’il est toujours difficile d’aborder avec son médecin : « Je pense qu’il y a de la peur. En privé, les médecins n’hésitent pas à dire ce qu’ils constatent, mais ils n’osent pas aborder ce sujet publiquement, par crainte d’être mis sur le banc de touche et de ne plus pouvoir faire leur travail sereinement. Il y a aussi de l’incompréhension, de la sidération. Je comprends cela aussi. En 2009, quand il y a eu la grippe H1N1, j’étais dans le moule, nous faisions des entraînements d’exercice NRBC, c’est-à-dire les risques nucléaires et bactério-chimiques dans une salle réservée. Je me suis fait vacciner avec mon épouse, mais depuis c’est une révélation, il y a des gens qui ont écrit un livre pour évoquer une grande désillusion. Je pense surtout qu’il y a de la peur derrière tout cela ».

Aujourd’hui, la grande inquiétude porte sur les effets de la vaccination contre la Covid : « J’ai des amis très proches qui se sont fait vacciner, y compris mes parents. J’ai pu leur donner des médicaments pour leur éviter des effets secondaires graves, mais j’ai aussi des relations qui ont eu de vrais effets secondaires graves, notamment des baisses d’immunité cellulaire, des maladies inflammatoires… Je reçois encore tous les jours des témoignages. Malheureusement, cela reste un sujet très délicat, qui continue de faire peur aux gens, mais je tiens à dire qu’il y a des solutions pour éviter les effets secondaires. Plus on pourra en parler publiquement, plus on pourra prévenir les dégâts. Le sujet majeur, c’est l’histoire des myocardites. Quand c’est traité, on peut obtenir une évolution favorable. Mais quand les médecins nient la chose en se contentant de donner à leurs patients des anti-inflammatoires, en leur disant qu’ils sont simplement angoissés, alors on repousse le problème et on observe des patients qui évoluent avec des insuffisances cardiaques, ce qui entraîne des morts subites. Beaucoup de cardiologues savent cela. J’en ai parlé aux cardiologues du CHU de Montpellier, y compris au professeur Ariel Cohen, qui est quand même le président de la Société française de cardiologie, il m’a répondu par courriel sur le cas d’une infirmière qui a eu trois doses et qui doit maintenant avoir une I.R.M. cardiaque. Le corps médical est au courant, mais je suis très étonné d’un tel silence. Pourtant, il faudrait en parler pour prévenir des conséquences graves. Beaucoup de gens regrettent de s’être fait vacciner, mais je veux expliquer que l’on peut s’en sortir quand même… » D’ailleurs, Denis Agret souligne avec humour que l’on ne peut pas se faire dévacinner, « mais il existe des molécules qui permettent de lever les réactions inflammatoires. Il y a tout un débat sur les cancers post-vaccinaux, mais il y a des mécanismes de réparation des cellules, et on a aussi des traitements pour prévenir cela. L’académicien Erik Orsenna dit dans une vidéo que c’est bien d’être un lanceur d’alerte, mais il faut aussi apporter des solutions, et c’est ce que je souhaite apporter au plan médical ».

Aujourd’hui, le docteur Agret souhaite que les Français tournent collectivement la page : « Tout le monde a le droit de s’être trompé. J’ai envie de laisser la possibilité au corps médical de dire qu’il s’est trompé et qu’il s’est fait avoir. Il ne faut plus être dans le jugement. C’est un sujet vraiment très complexe. Certains disent que ce serait un plan organisé. Je préfère penser qu’il s’agit tout simplement d’une histoire de peur qui s’est propagée. Si vous revenez en mars 2021, il y avait de la peur, j’avais aussi de l’incompréhension et je suis allé prendre des masques. J’attends qu’un jour nous puissions discuter sereinement avec le Conseil de l’ordre. Il faut quand même rappeler que la communauté médicale a interdit au professeur Raoult d’évoquer certains traitements. On a laissé les médecins généralistes chez eux, on a compris que le tabac était un facteur aggravant, car ces vaccins avaient aussi des conséquences cardiovasculaires ».

Finalement, cette affaire a démontré qu’il y avait une médecine à deux vitesses : une médecine des riches, celle des pistonnés, ceux qui ont pu accéder à des traitements spécifiques, et la médecine des pauvres, celle des téléspectateurs de BFMTV : « On a pu revoir une vidéo avec les propos d’Olivier Véran, quand il était interne, qui évoquait une médecine à deux vitesses. Aujourd’hui, c’est finalement lui qui crée cette médecine à deux vitesses. Les gens ont besoin d’avoir accès à l’information et on voit bien qu’elle n’est pas honnête et qu’elle n’est pas complète depuis deux ans. La population est aussi très en colère. On le voit bien avec cette histoire des retraites et, quand on joue avec les sentiments de la population, que ce soit la colère, la tristesse ou la peur, cela ne fait pas du bien à la santé ». Dans ce contexte, il faut s’entendre, repartir à zéro, et pardonner pour aller de l’avant : « Je viens d’écrire un courrier au président Emmanuel Macron, avec plus de 90 médecins et pharmaciens, pour demander l’arrêt des vaccins de la Covid. J’attends l’armistice. Il faut sortir de cette guerre, aller vers un vrai mouvement de paix et travailler sur une reconstruction générale pour amener les gens vers la bonne santé, car nous avons tous à y gagner ».

Le livre « Une vraie maladie » du docteur Denis Agret est uniquement en vente sur Internet, notamment via le site « adoptetapolitiquesanitaire.fr ».

Écrit par Rédaction

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