L’invité de Yannick Urrien : mercredi 23 mars 2022
A l’occasion des Journées du 80e anniversaire de l’Opération Chariot, les 26, 27 et 28 mars 2022 à Saint-Nazaire, Hubert Chemereau, historien, nous raconte cette opération historique.
Un travail mené par l’Institut Culturel de Bretagne (ICB) et le Centre de Recherche & Diffusion de l’Identité Bretonne (CREDIB)
Le 26 mars 1942, le convoi quitte Falmouth en Cornouaille pour la Bretagne. Il est composé de deux destroyers, dix-sept vedettes et du Campbeltown. Au total ce sont 345 marins et 264 commandos qui sont engagés dans l’opération. Pour ce raid de nuit dans un estuaire de la Loire truffé de mines, encombré de bancs de sable et d’épaves.
Saint-Nazaire, 1h 27 au matin du 28 mars, le Campbeltown amène le pavillon de la Kriegsmarine et arbore la Saint-George’s Cross. Chez les Allemands, la confusion est totale. Le feu ennemi devient intense. A plus de 20 nœuds le Campbeltown parvient à enfoncer la porte de la forme Joubert. Il est 1h34, la bataille de Saint-Nazaire commence. Les commandos provoquent de grandes destructions parmi les infrastructures portuaires. La déficience des plans de repli va se faire néanmoins cruellement sentir. Seules six vedettes parviennent à quitter Saint-Nazaire avec 222 marins et commandos à bord.