la baule + L’essentiel de la presqu’île guérandaise ! Mensuel gratuit d’informations - N° 248 - Février 2025 SOYEZ RESPECTUEUX DE L’ENVIRONNEMENT : NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE, EMPORTEZ LA BAULE+ CHEZ VOUS ! GASTRONOMIE Jean-François Le Ruyet : un nouveau chef à la Table du Saint-Christophe Page 2 AUDITION Trois conseils de Florelle Cormier, fondatrice de La Baule Audition Page 4 BONNES ADRESSES Le renouveau d’une crêperie culte : Le Moulin du diable Page 5 Pages 20 et 21 Antoine Duléry L’acteur à La Baule pour partager sa passion de la lecture Louis Mélennec Ce dossier propose une réflexion sur les liens profonds entre l’histoire et l’actualité, de la Bretagne à la Martinique. L’entretien avec Louis Mélennec révèle des résonances inattendues avec celui de Justin Daniel et Francis Carole sur la « mémoire des peuples ». Ces dernières semaines, la Martinique a occupé le devant de la scène médiatique. Or, si de nombreux médias se contentent de diffuser des images saisissantes d’une situation à un instant donné, il nous semblait essentiel d’aller plus loin. Avec rigueur et impartialité, nous avons cherché à mesurer l’ampleur des blessures du passé, qui restent, pour certaines, encore à vif… Pages 14 à 18 Nos entreprises locales communiquent : DE LA BRETAGNE À LA MARTINIQUE : QUAND L’HISTOIRE ÉCLAIRE L’ACTUALITÉ Justin Daniel Francis Carole L’historien et juriste raconte l’annexion de la Bretagne par la France Justin Daniel, professeur de science politique, à l’Université des Antilles Francis Carole : qui sont les indépendantistes ? Que veulent-ils ? ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC LE PROFESSEUR CHRISTIAN PERRONNE Sa revanche : il est devenu le Français le plus influent au monde dans le domaine de la santé Pages 10 à 12 ARTISANS, COMMERÇANTS : POURQUOI COMMUNIQUER ? Entreprendre est un défi, alors pourquoi rester dans l’ombre ? Communiquer, c’est exister et toucher un large public. Un média local vous assure une visibilité ciblée dans votre bassin de vie, bien au-delà des cercles restreints des réseaux. Presse et radio renforcent votre notoriété auprès de vos clients… et surtout, vous font connaître de ceux qui ne vous connaissent pas encore ! Contactez Fabienne au 06 08 80 39 55 ou fabienne@labauleplus.com pour découvrir les différentes offres. la baule+ Les coulisses du chantier du siècle à La Baule Pages 6 et 7 BOULEVARD DE MER
la baule+ 2 | Février 2025 La Table du Saint-Christophe : un nouveau chef pour une expérience culinaire unique La Table du Saint-Christophe est une adresse reconnue par les amateurs de gastronomie à La Baule et les Baulois citent systématiquement cet établissement dans leur classement des «plus belles adresses de La Baule ». Avec l’arrivée de Jean-François Le Ruyet, en tant que Chef, le restaurant franchit une nouvelle étape, promettant de surprendre les palais les plus exigeants avec une cuisine mariant tradition et modernité. Avec plus de 30 ans d’expérience, Jean-François Le Ruyet a travaillé pour des établissements prestigieux comme La Cigale, Le Majestic à La Baule, ou encore Le Sarpe à Chamonix. Chef-propriétaire de plusieurs restaurants, dont Le Terminus à Saint-Julien-deConcelles, et L’Eiffel, à SaintLuce-sur-Loire, il a démontré son talent pour sublimer des produits locaux et de saison. duire les amoureux de la gastronomie. Elle souligne que la volonté de la nouvelle équipe est de franchir une étape supplémentaire, « en termes de qualité et de présentation » : « On poursuit notre développement dans un esprit bistronomique. Nous ne faisons pas la course à l’étoile, mais notre maître mot est de continuer à servir une restauration de qualité, avec des produits frais, en circuit court. Tout cela à des prix abordables, puisque le déjeuner des saveurs est à 29 €, et notre menu « Humeur du chef » est à 49 €. » Jean-François Le Ruyet est épaulé par une nouvelle équipe composée notamment d’Aurélien Sindicq et Alexis Excoffier. Aurélien Sindicq, second, est Champenois. Il a affûté son savoir-faire dans des établissements étoilés avant de rejoindre La Table du Saint-Christophe. Attaché aux produits locaux et de saison, il se plaît à travailler dans une équipe à taille humaine où la créativité peut s’exprimer librement. Alexis Excoffier, premier chef de partie, est originaire de Savoie, il a enrichi son parcours dans des restaurants d’altitude et dans les Caraïbes avant de poser ses couteaux à La Baule. Après cinq ans au Royal Barrière, il met aujourd’hui son expertise au service des créations du Saint-Christophe. Dirigé par Ingrid Oudot, l’établissement continue de séPar ailleurs, après le succès des soirées Terroir & Vignoble l’année dernière, Ingrid Oudot confirme la reconduction de ce rendez-vous mensuel. Ces soirées thématiques célèbrent un produit du terroir décliné à travers un menu complet, associé à des accords mets et vins savamment sélectionnés, et à la présence d’un vigneron ou caviste. Le format de table d’hôte favorise des échanges chaleureux autour de six à dix convives, ajoutant une dimension humaine et conviviale à l’expérience. Autre rendez-vous à retrouver : les ateJean-François Le Ruyet est épaulé par une nouvelle équipe composée notamment d’Aurélien Sindicq et Alexis Excoffier Soirées « Terroir & Vignoble » Un vendredi soir par mois à 19h45. Programmation 2025 : Vendredi 28 mars : L’agneau & Château d’Agassac & Fourcas Dupré. Vendredi 25 avril : Les asperges & Bertrand et Vincent Marchesseau. Vendredi 16 mai 2025 : Le homard & Château de Caraguilhes. Vendredi 27 juin : Le bœuf & Château Pesquié. Vendredi 26 septembre : Les fromages & un voyage en Loire. Vendredi 24 octobre : Les Sous-Bois & Domaine de Nerleux. Vendredi 28 novembre : Les Saint-Jacques & Un voyage en Champagne. 99 € par personne incluant l’apéritif (1 verre), le menu thématique 4 plats, l’accord mets & vins (4 verres), l’eau et le café. Réservations au 02 40 62 40 00. Ateliers cocktails Tous les premiers dimanches du mois de 16h à 18h. Programmation 2025 : Dimanche 2 mars : Vodka Dimanche 6 avril : Whisky Dimanche 4 mai : Tequila, Mezcal et Cachaça Dimanche 1er juin : Rhum Dimanche 7 septembre : Cognac & Armagnac Dimanche 5 octobre : Vodka, Gin, Cointreau Dimanche 2 novembre : Champagne 45 € par personne incluant l’atelier de 2h encadré par le barman du Saint-Christophe, la dégustation, le carnet de recette et un shaker. Réservations au 02 40 62 40 00. Ateliers enfants Cocktail sans alcool de 15h à 16h (15 €) : Mardi 21 octobre et mardi 28 octobre. DIY, pâtisserie et chocolat chaud de 15h à 17h (30€) : Mardi 23 décembre et mardi 30 décembre. Ingrid Oudot, directrice de l’Hôtel Saint-Christophe liers cocktails pour apprendre à créer 3 cocktails à base d’un alcool unique. Le Saint-Christophe, 1, avenue des Alcyons à La Baule. Tél. 02 40 62 40 00. www.st-christophe.com
la baule+ Février 2025 | 3 Philippe Martin a passé quartorze ans dans la justice commerciale, dont huit comme président du tribunal de commerce de Saint-Nazaire. Il vient de céder sa place à Patricia Retailleau, ancienne directrice des affaires financières de Bunge. Philippe Martin signale que les statistiques de Saint-Nazaire sont meilleures que la moyenne nationale : « Avec 239 ouvertures de procédures, le tribunal de commerce de Saint-Nazaire a enregistré une légère hausse de 3,46 %, bien en dessous de la moyenne nationale fixée autour de 20 %. Cependant, nous avons une majorité de liquidations judiciaires directes, de l’ordre de 80 %, contre 20 % de redressements judiciaires. En 2024, nous n’avons pas eu de gros sinistres, ce sont souvent des petites affaires. » Concernant les secteurs d’activités qui souffrent le plus, « il y a une récession très forte dans le bâtiment. Cela comprend les promoteurs immobiliers, mais également les sous-traitants et les agences immobilières. Ensuite, le secteur de la restauration présente quelques sinistres assez significatifs. » Philippe Martin observe que « Saint-Nazaire, en tant que ville, n’est pas forcément très impactée, mais c’est surtout le côtier, avec les activités saisonnières. On peut craindre que l’hiver soit assez dur à passer, car les entreprises qui n’ont pas de trésorerie risquent de connaître de gros problèmes au cours de cette période hivernale. » En conclusion, l’ancien président du tribunal de commerce invite les entrepreneurs en difficulté à prendre des mesures avant qu’il ne soit trop tard : « Il ne faut pas hésiter à venir nous voir, parce qu’il existe des procédures confidentielles, dont la conciliation et le mandat ad hoc, qui peuvent aider les entreprises à sortir d’un mauvais pas. Un expert est nommé pour négocier auprès des principaux fournisseurs pour obtenir des délais ou des remises de dettes. J’insiste bien sur le fait que ces procédures sont confidentielles. » Patricia Retailleau succède à Philippe Martin à la présidence du tribunal de commerce de Saint-Nazaire La ville de Pornichet, connue pour avoir inspiré des écrivains célèbres tels que Julien Gracq et Jacques Prévert, se dote d’un nouvel équipement culturel. Depuis décembre, trois boîtes à livres ont été installées dans la commune : au Square Hervo, aux entrées du bois des Évens et dans l’espace vert de Congrigoux, à Sainte-Marguerite. Une quatrième boîte est attendue d’ici l’été sur la place des Océanes, au niveau du kiosque des Libraires. Ces boîtes, ouvertes à tous, permettent aux habitants et visiteurs de déposer ou d’emprunter des ouvrages en toute liberté. Ce système repose sur un principe simple : l’échange et le partage de livres, afin de promouvoir la lecture et de créer des liens entre les lecteurs. La municipalité invite chacun à faire preuve de civisme en respectant ces espaces, afin qu’ils puissent profiter à tous. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de rendre la culture accessible et de renforcer le lien social au sein de la commune. Pornichet : des boîtes à livres pour encourager le partage littéraire
la baule+ 4 | Février 2025 Audition : trois conseils de Florelle Cormier, fondatrice de La Baule Audition Florelle Cormier est audioprothésiste diplômée d’État et fondatrice de La Baule Audition, qui se trouve dans la galerie commerciale du Carrefour des Salines. En quelques années, elle a su s’imposer dans un secteur très concurrentiel en gagnant la confiance de nombreux habitants de la presqu’île, notamment en raison de son indépendance. mais pas quand il s’agit de sa vue ou de son audition, car chaque situation est unique. Personnellement, je garde toujours à l’esprit que je travaille dans le paramédical et il est donc essentiel d’apporter une attention particulière à chaque personne.» 2025 est une année importante, car toutes les personnes équipées en 2021 peuvent désormais renouveler leurs appareils. Florelle Cormier livre trois conseils. Même dans le cadre du 100 % Santé, il est possible d’avoir des prothèses bénéficiant de meilleures technologies D’abord, elle rappelle : « La loi du 100% Santé entrée en vigueur en janvier 2021 a permis à de nombreuses personnes de s’appareiller sans frais. En 2025, ces appareils peuvent être renouvelés, ce qui concerne également tous ceux qui en ont acquis en 2021. En effet, dans le domaine du paramédical, que ce soit l’optique ou l’audition, il est indispensable d’éviter une approche standardisée : « On peut utiliser une recette toute faite pour préparer un gâteau, Même dans le cadre du 100 % Santé, il est possible d’avoir des prothèses bénéficiant de meilleures technologies, plus performantes, tout en profitant d’un reste à charge de 0 €. » Il s’agit vraiment de faire de la rééducation auditive Pour ceux qui ont besoin de s’équiper, Florelle a souvent remarqué que « lorsque quelqu’un a connu dans son entourage un échec avec une prothèse auditive, la personne pense qu’elle va aussi connaître un échec, alors que ce n’est pas vrai. Les technologies évoluent en permanence. Chaque oreille est différente, chaque conduit auditif est différent, chaque appareil est différent et chaque audioprothésiste est aussi différent. Maintenant, on intègre même l’intelligence artificielle dans les nouvelles prothèses. » Le troisième conseil est également fondamental avant de choisir son audioprothésiste: « Quand on installe des prothèses auditives, on propose un mois d’essai gratuit, c’est obligatoire. Mais il ne faut pas oublier que nous faisons de la rééducation auditive. Ce n’est pas comme lorsque l’on met des lunettes, on s’habitue en deux jours à sa nouvelle vue et c’est parfait, mais ce n’est pas le cas dans mon domaine. Dans ce contexte, il est essentiel que le professionnel ne traite pas ce mois d’essai à la légère car, en réalité, il s’agit vraiment de faire de la rééducation auditive. » La Baule Audition, Carrefour Market, Centre commercial des Salines, 44350, Guérande. Tél. 02 40 60 73 18. Courriel : labauleaudition@gmail.com. Ouverture les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 9h à 12h30 et de 14h à 18h. Site web : www.labauleaudition.fr Nicolas Criaud, maire de Guérande et président de Cap Atlantique, et Franck Louvrier, maire de La Baule et président de l’Office de tourisme intercommunal, ont réuni des artisans, des producteurs locaux et des restaurateurs pour leur présenter le premier carnet d’inspirations culinaires La Baule-Presqu’île de Guérande. Il ne s’agit pas d’un énième guide gastronomique, mais d’un inventaire du patrimoine culinaire de notre région, afin de permettre aux professionnels de mesurer la richesse des offres et de les inciter ainsi à utiliser des produits locaux. Coralie Cotty, chargée de mission événementiel à l’Office de tourisme, explique : « L’origine de cette démarche remonte à fin 2023, après Un carnet d’inspirations culinaires pour la presqu’île de Guérande le Dîner des Saveurs, lors de l’opération Saveurs d’octobre. Nous nous sommes dit que nous avions un territoire très riche et que nous devions faire émerger une identité culinaire pour nos professionnels et nos visiteurs. » En effet, « notre territoire est reconnu pour sa gastronomie. Nous avons mené une étude de marque et la gastronomie figure dans le Top 3 de ce qui est identifié par les visiteurs. Nous voulons valoriser ce qui existe, faire connaître les bons produits de notre territoire au niveau national, en espérant attirer davantage de chefs, et pourquoi pas des étoilés. » Coralie Cotty souligne que, concrètement, ce livret destiné aux professionnels permet de dresser « un état des lieux de notre territoire sur le plan culinaire ». Elle indique : « Nous nous sommes fait accompagner par trois designers culinaires, qui ont fait des investigations et qui ont mené des ateliers pour avoir suffisamment de connaissances sur la diversité culinaire de la presqu’île. Ce carnet culinaire est disponible sur notre site Internet. Il a vocation à inspirer les La Baule : travaux sur les réseaux d’eau Cap Atlantique La Baule-Guérande Agglo engage des travaux de réhabilitation des réseaux d’eaux usées et d’eau potable avenues de la Loire et de la Mer à La Baule-Escoublac. Au total, 700 mètres de canalisations vétustes seront remplacés. Durant le chantier, ces avenues seront barrées, avec des déviations mises en place. La collecte des déchets sera assurée via des conteneurs collectifs. Le coût des travaux, estimé à plus de 400 000 euros, est entièrement financé par l’agglomération. professionnels de la presqu’île et ce n’est donc pas un document qui a vocation à viser le grand public. » L’objectif est aussi de « créer du lien entre tous les professionnels, les producteurs, les épiceries fines, les restaurateurs, afin de faire rayonner plus largement notre identité. Il s’agit de faire en sorte que nous puissions tous ensemble valoriser notre gastronomie ». Le chocolatier Christophe Roussel à l’honneur
la baule+ Février 2025 | 5 Le renouveau d’une crêperie culte : Le Moulin du diable Difficile de ne pas connaître la crêperie du Moulin du Diable, une adresse culte entre 2008 et 2022, car elle a toujours su entretenir cette image de crêperie « pas comme les autres » avec son positionnement « bistronomique ». On retrouve à nouveau Diane et Jean-Charles Vigoureux, qui ont fait une pause de deux ans pour se consacrer à la création de « Caramel or blanc ». D’abord, un peu d’histoire. La crêperie a été créée en 2008 par ce couple de Guérandais qui entendaient défendre une cuisine haut de gamme tout en respectant la base de l’identité culinaire bretonne, à savoir les galettes et les crêpes. Jean-Charles souligne que la galette a toujours été un support : « Je cuisine et je travaille les assiettes comme dans un restaurant traditionnel. Tout est fait minute, avec des produits frais, et je prête beaucoup d’attention aux saveurs. L’objectif n’était pas d’être reconnu comme un gastro, ni comme une crêperie lambda, mais comme une crêperie bistronomique. » Un pari réussi, puisque Le Moulin du Diable a longtemps fiau beurre salé élaboré avec du sucre de canne de Martinique. Jean-Charles indique : « Les pots peuvent être passés au four micro-ondes et on peut ensuite appliquer la crème sur une tarte aux pommes, une crêpe ou un cheese-cake. » Le produit est distribué dans plusieurs grandes surfaces, notamment le Super U de La Turballe, Intermarché Guérande et Le Pouliguen, à Saint-Lyphard et à Saint-Molf ». De belles assiettes à un excellent rapport qualité-prix Diane et Jean-Charles ont décidé de rouvrir leur crêperie à la fin de l’an dernier, tout en conservant le même positionnement que les années précédentes : une crêperie bistronomique. Une annonce qui a enchanté de nombreux fidèles. Toute la cuisine est évidemment confectionnée avec le support de la galette et de la crêpe, avec le même objectif de proposer de belles assiettes à un excellent rapport qualiguré dans le classement des meilleures crêperies de la presqu’île. Caramel or blanc, c’est une pâte fabriquée artisanalement, du caramel au beurre salé élaboré avec du sucre de canne de Martinique En 2022, le couple a souhaité se concentrer sur la production de caramel au beurre salé, en créant la marque «Caramel or blanc ». Se lancer dans un nouveau projet requiert beaucoup de temps et ils auraient pu confier l’exploitation de la crêperie à un autre opérateur, mais cela n’a pas été leur choix : « Nous n’avons pas voulu laisser notre bébé dans les mains de n’importe qui, pour ne pas décevoir la clientèle. » Au cours de ces deux dernières années, il leur a fallu peaufiner la recette, travailler le packaging et le conditionnement, et trouver des distributeurs. Caramel or blanc est une pâte fabriquée artisanalement, du caramel té-prix : « Je change la carte tous les trimestres pour essayer d’apporter quelque chose en faisant voyager les gens. À la mi-saison, je vais proposer des sushis bretons et même des nems bretons. C’est une cuisine moderne, mais toujours avec le support de la galette. » La crêperie Le Moulin du Diable se trouve sur la route d’Herbignac, à la sortie de Guérande. Réservations : 07 88 31 11 71. Ouverture du mardi soir au dimanche midi. Contactez-nous pour votre publicité dans La Baule+ : la baule+ L’efficacité de la lecture papier n’est plus à démontrer en matière de publicité. 1/ Meilleure compréhension et mémorisation 2/ C’est la publicité préférée par la majorité de consommateurs. 3/ Plus d’attention et moins de distractions 4/ Une lecture plus lente 5/ Stimule les émotions et le désir La Baule+ c’est : - 35 000 exemplaires distribués et un minimum de 60 000 lecteurs. - Un lectorat multigénérationnel. - Le seul journal gratuit lu et attendu par une majorité de la population. - Le seul journal gratuit produit sur la presqu’île et imprimé en France. Fabienne: 06 08 80 39 55 fabienne@labauleplus.com
la baule+ 6 | Février 2025 Certains se souviennnent de l’énorme chantier du 6 bis, au début des années 2000, au bout de l’avenue de Gaulle, que l’on pouvait penser être le chantier du siècle. Cette fois-ci, on peut affirmer que l’aménagement du boulevard de mer est bien le chantier du XXIe siècle à La Baule. Pour réaliser les 5,5 kilomètres de réfection du remblai, quatre phases de travaux sont programmées : 1) des immeubles en vagues à l’avenue Saint-Saëns ; 2) de l’avenue Saint-Saëns à l’avenue de la Pierre Percée (zone Lajarrige – Aquabaule) ; 3) de l’avenue de la Pierre Percée à l’avenue des Hirondelles (zone Mairie-Casino) ; 4) de l’avenue des Hirondelles au Quai Rageot de la Touche. Ces travaux devraient durer dix ans. Boulevard de mer : les coulisses du chantier du siècle à La Baule Recréer la barrière de protection de la ville contre l’Océan Pourtant, malgré la publication du calendrier des travaux, les impatients se font entendre avec souvent les mêmes arguments : « À Pornichet, ils ont fait cela plus rapidement… », « Chaque fois que je me promène, je constate que cela n’avance pas… », « Pourquoi l’aspect du boulevard en travaux n’a-t-il pas changé depuis un an ? ». Pour répondre à toutes ces interrogations, la municipalité de La Baule a organisé une visite des lieux. Le chantier est complexe parce qu’il ne s’agit pas simplement de refaire la décoration, avec quelques peintures et plantations, mais de recréer la barrière de protection de la ville contre l’Océan. Or, la partie en cours, c’est-à-dire entre Pornichet et Lajarrige, s’avère être la plus difficile de tout le remblai. Loïc Mareschal, paysagiste au cabinet Phytolab, explique Un encorbellement surplombe la plage et le mur de protection, comme si un balcon de 4 mètres, avec 12 centimètres d’épaisseur, était posé sur le mur historique. Sophie Minssart, conseillère municipale, Alain Doré, directeur des services techniques, Danielle Rival, adjointe au maire, Franck Louvrier, maire de La Baule et Loïc Mareschal, paysagiste La première phase, des immeubles en vagues à l’avenue Saint-Saëns, a été découpée en deux tranches : livraison en 2026 de la tranche allant de l’avenue de Lyon à l’avenue Léo Delibes, et livraison en 2029 de la deuxième allant jusqu’à l’avenue SaintSaëns. C’est donc en 2029 que la première tranche sera achevée. Ensuite, les travaux se poursuivront sur les trois autres phases du remblai. qu’un mur de défense contre la mer avait été créé il y a cent ans et que les pieux étaient complètement érodés : « Un encorbellement surplombe la plage et le mur de protection, comme si un balcon de 4mètres, avec 12 centimètres d’épaisseur, était posé sur le mur historique. Ce balcon a été posé au niveau de la bordure du trottoir. Il est accroché avec des poutres en béton et une partie de la route tient avec des poutres tous les 5 mètres Au début, nous avions l’idée de renforcer l’ouvrage. Cependant, c’était impossible sur le plan technique et financier. Il a donc été décidé de le reconstruire complètement.» Or, c’est une situation que la ville de Pornichet n’a pas connue lorsqu’elle a refait son front de mer : « C’est un mur de soutènement en pierres. Ce sont des ouvrages qui nécessitent quelques réparations assez modestes, mais qui ne posent pas de problèmes de pérennité dans le temps. » La bonne nouvelle, c’est que cette situation ne concerne pas tout le boulevard de mer, mais essentiellement la première tranche (la zone Lajarrige) et qu’elle est moins fréquente ensuite. Cette seule première partie des travaux représente déjà la moitié du coût total de l’aménagement du bord de mer D’ailleurs, cette seule première partie des travaux représente déjà la moitié du coût total de l’aménagement du bord de mer. Danielle Rival, adjointe au maire, insiste sur le fait que cette structure n’est pas comparable à Pornichet : « Il faut tout casser, tout refaire, tout reboucher car, quand les piétons se promenaient sur le bord de mer, c’est comme s’ils étaient sur un balcon de 4 mètres de long avec seulement 12 centimètres d’épaisseur ! » Franck Louvrier, maire de La Baule, signale que cette digue constitue aussi la protection de la ville contre l’Océan : « C’est un ouvrage qui en a pour au moins cent ans. Il faut refaire ce mur historique, puisque la plupart des grosses réalisations datent de 1926. » Concrètement, lorsqu’il y a un encorbellement, c’est-àdire des locaux souterrains qui accueillent parfois des installations ou des sanitaires, tout doit être reconstruit et c’est ce qui demande plus de temps. Cela concerne environ 20 % de la surface totale du remblai, particulièrement dans le quartier Lajarrige. Pour le reste, un nouveau mur est érigé et Un nouveau mur est érigé et adossé au soutènement historique.
la baule+ Février 2025 | 7 adossé au soutènement historique. Pour construire ce nouveau mur, il a fallu empiéter sur le domaine public maritime et, pour les 1,50 mètres de plage grignotés par cette protection, la ville a dû reverser à l’État 700 000 €. Sophie Minssart, conseillère municipale en charge de l’aménagement de la promenade, souligne : « C’était une nécessité pour faire face aux assauts de la mer, prendre en compte la montée des eaux, et ce nouvel ouvrage a été dimensionné pour résister cent ans à une cote Xynthia plus un mètre. » Cet été, la première phase du chantier sera ouverte aux piétons et aux cyclistes. Ensuite, les travaux d’aménagement de la voirie, dans le prolongement de ceux de Pornichet, pourront être réalisés. La première tranche de la première phase devrait être achevée en juin 2026. Après, le rythme sera plus rapide, car cette spécificité liée à l’encorbellement est moins présente sur le reste du front de mer. Il était tentant de penser que la réfection du boulevard de mer consisterait à changer les lampadaires, aménager différemment la circulation, refaire les peintures au sol et modifier le mobilier urbain, mais les mauvaises surprises ont été nombreuses, pas simplement en raison de l’amiante, mais aussi à cause de cette structure du remblai datant d’il y a cent ans. La première tranche de la première phase devrait être achevée en juin 2026.
la baule+ 8 | Février 2025 Ann Morgann est en résidence au Musée Boesch jusqu’au 30 mars prochain. L’artiste présente son exposition « Heures bleues ». Comme c’est la tradition dans un tel contexte, elle continue de travailler dans un atelier ouvert au public qui peut ainsi l’interroger sur son art. Elle connaissait déjà bien les lieux : « J’allais souvent au musée Boesch. C’est un espace à taille humaine et je rêvais d’être dans cet atelier d’artiste en résidence. J’ai rencontré Philippe Larue, commissaire du musée Boesch, j’ai présenté mes toiles et il m’a invitée en disant que c’était une évidence parce que mes toiles expriment cette nature environnante. Il m’a aussi dit : « Elles font du bien. » C’est quelque chose que l’on recherche aujourd’hui. » Ann Morgann a pour sources d’inspiration le monde végétal et l’eau. Son exposition symbolise ce qu’elle appelle les « Heures bleues » : « C’est un thème que j’aime beaucoup, parce que ce sont les premières et les dernières lueurs du jour. C’est sombre, mais cela Ann Morgann en résidence au Musée Boesch met en avant les premières lueurs, lorsque tout s’arrête. Le temps est suspendu. C’est un moment qui m’a toujours attirée. » Contrairement à d’autres artistes en résidence qui viennent parfois de régions éloignées, Ann Morgann est familière du Pouliguen : « C’est une ville que j’apprécie beaucoup. Je venais dans la région voir mes grands-parents, donc j’ai cette empreinte. J’aime l’Océan et cette vie. Cette terre est marquée par l’eau, que ce soit dans les marais ou en Brière. L’eau est un élément fédérateur, je me ressource ici et il était naturel d’exprimer cela dans mes toiles. » Ann Morgann est en résidence au Musée Boesch jusqu’au 30 mars. Ouverture tous les jours sauf le lundi. 35 avenue François Bougouin au Pouliguen. Adrien Pouclet photographie les handicaps invisibles Le CCAS de Guérande accueille une exposition de photographies d’Adrien Pouclet, entre le 10 et le 14 février 2025, sur le thème du handicap invisible. Adrien Pouclet est personnellement concerné par ce sujet : « Je suis atteint de fibromyalgie. Ce sont des douleurs chroniques, avec de la fatigue, depuis dix ans. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire entre ma passion de la photographie et mon handicap invisible, qui est souvent mal connu des Français. 80 % du handicap est invisible et, quand on dit cela, cela permet de comprendre ce que cela signifie. » Il rappelle le supplice que doivent endurer certaines personnes : « Je souris tous les jours, mais j’ai des douleurs tous les jours, avec des souffrances qui sont fortes, tout cela pour donner le sentiment que les choses vont bien, alors que ce n’est pas le cas. On traite cela avec des antidouleurs ou des antidépresseurs, mais les traitements ne sont pas très efficaces. » Rendre visible le handicap invisible constitue un défi artistique : « Ce n’est pas facile. Ma technique consiste à mettre des éléments. Par exemple, pour présenter une personne malentendante, elle pose avec la main sur l’oreille. Pour les douleurs chroniques, j’ai attaché avec une corde Sophie Buléon, une personne en situation de handicap qui a porté la flamme olympique à SaintSébastien-sur-Loire, tout cela pour faire comprendre qu’elle était prisonnière de son corps. Je dois photographier une personne qui a la maladie de Charcot. Ses jours sont comptés et je vais lui mettre un pansement en croix sur la bouche pour faire comprendre qu’elle a beaucoup de difficultés à parler. » « J’ai attaché avec une corde Sophie Buléon, une personne en situation de handicap qui a porté la flamme olympique. » Suite au succès de la première édition, « Les gestes qui sauvent » revient pour une deuxième année, avec pour objectif de sensibiliser davantage de Baulois à l’importance des gestes de premiers secours. Cet événement, organisé par la Ville de La Baule-Escoublac, se tiendra le vendredi 14 février prochain à la salle des Floralies. Chaque année, jusqu’à 50 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque soudain, avec un taux de survie avoisinant les 5 %. Dans 70 % des cas, ces arrêts se produisent devant des témoins, mais seulement 40 % de ceux-ci réagissent en appliquant les gestes de premiers secours. Pourtant, intervenir rapidement peut faire toute la différence : chaque minute gagnée augmente les chances de survie de 10 %. Face à ces chiffres alarmants, l’événement ambitionne de former un maximum de personnes pour qu’elles puissent agir efficacement en cas d’urgence. Lors de la première édition, plus de 400 participants ont pris part à l’initiative, avec 350 d’entre eux formés aux techniques de premiers secours. Le retour d’expérience est éloquent : 92 % des participants ont recommandé la formation à leurs proches et 99 % ont plébiscité la reconduction de l’événement. La Ville propose des ateliers pratiques, des démonstrations en direct et des sessions gratuites encadrées par des professionnels qualifiés. Destinées aux Baulois âgés de 12 ans et plus, ces formations permettront d’apprendre à réagir face à des situations critiques telles qu’un arrêt cardiaque, une perte de connaissance ou une hémorragie, et à mettre la victime en position d’attente. Pratique : Vendredi 14 février 2025, 4 sessions au choix – 8h30, 10h30, 13h30 et 15h30 - Salle des Floralies, La Baule. La Baule : deuxième édition de l’événement « Les gestes qui sauvent » Contactez-nous pour votre publicité : Fabienne: 06 08 80 39 55 fabienne@labauleplus.com la baule+
la baule+ 10 | Février 2025 La Baule+ : La nomination de Robert Kennedy Jr aux États-Unis peut-elle bouleverser la situation mondiale ? Christian Perronne : C’est quelqu’un que je connais depuis longtemps. Il est parfois un peu excessif contre les vaccins. C’est un avocat et il a écrit un livre au début de la crise sanitaire aux États-Unis. Son ouvrage est le fruit de quarante ans d’enquête sur toutes les crapuleries de l’industrie pharmaceutique. Il a balancé tous les noms, il a apporté toutes les preuves de corruption et il n’a jamais été attaqué puisqu’il a pu prouver tout ce qu’il a dit. Le livre a été traduit en français il y a deux ans et ses proches m’ont téléphoné en me proposant de rédiger la préface de la version française. J’ai fait une petite réserve et Robert Kennedy a accepté ma critique, car je n’étais pas d’accord avec des propos sur certains vaccins. Mais 90 % du livre est absolument magnifique et je suis fier aujourd’hui d’avoir écrit cette préface. Quand j’ai appris qu’il allait être le ministre de la Santé des États-Unis et qu’il allait faire le ménage dans la corruption de toutes ces agences de régulation Santé ► Il est devenu le Français le plus influent au monde dans le domaine de la médecine Christian Perronne : « Les personnes qui nous ont manipulés sont en panique en ce moment. » Seulement deux Français ont été officiellement invités par Donald Trump à son investiture : Bernard Arnault et Christian Perronne. 2025 sera l’année du réveil d’une grande partie de la population mondiale sur la question de la vaccination à ARN messager, notamment en raison de la multiplication des affaires judiciaires, mais surtout avec la nomination au ministère de la Santé des États-Unis de Robert Kennedy Jr. Il connaît bien le professeur Christian Perronne et lui avait demandé de préfacer l’édition française de son livre. Infectiologue réputé, ancien chef de service en CHU, le professeur Perronne analyse quatre années d’une crise sanitaire sans précédent. Il est spécialisé dans les pathologies tropicales et les maladies infectieuses émergentes. Il a également présidé la commission spécialisée «Maladies transmissibles» du Haut Conseil de la santé publique jusqu’en 2016. « Le réveil, 4 ans après » de Christian Perronne et Stéphane Chatry est publié aux Éditions Trédaniel. Christian Perronne (à droite) invité par Robert Kennedy Jr. (à gauche) à l’investiture de Donald Trump qui sont aux ordres de l’industrie pharmaceutique et de lobbys financiers pourris, cela m’a réjoui le cœur. C’est pour cela que les personnes qui nous ont manipulés sont en panique en ce moment. Même en France, certains médias commencent à changer leur discours. Les gens vont passer de la sidération à la violence D’ailleurs, pour la première fois, Le Figaro a commencé à surprendre ses lecteurs sur ce sujet, en reprenant presque des thèses dites complotistes… Les réactions peuvent être très violentes quand vous réalisez que vous vous êtes fait avoir à ce point-là. Parfois, lorsque les gens le réalisent, cela les ronge de l’intérieur, ils ne veulent pas admettre cela, donc ils se radicalisent en disant que ce n’est pas possible. Cette crise a déclenché des fractures dans toutes les familles. J’ai fait des conférences dans toute la France, les gens me parlent, certains ont été marginalisés, il y a eu des divorces et des drames terribles. Ceux qui ont été vraiment inoculés par ce vaccin faisaient les fiers en expliquant qu’ils étaient de bons citoyens. Maintenant, ils s’aperçoivent que ce vaccin était plutôt un facilitateur de virus, car ce sont les pays qui ont le plus vacciné qui ont eu le plus de mortalité. Il y a aussi une augmentation du risque d’avoir une forme grave et de mourir. Les chiffres sont là et ils vont ressortir. Après, c’est une question d’amour-propre et les gens ne veulent pas reconnaître qu’ils se sont fait avoir. Mais quand il va y avoir ce mouvement de bascule, avec de plus en plus d’éveillés, les gens vont passer de la sidération à la violence. J’en suis convaincu. Je n’approuve pas du tout la violence, mais je sens que cela commence à bouillonner. Il y a eu aussi beaucoup d’exagération dans les deux camps. J’ai entendu des personnes non-vaccinées dire que tous les gens vaccinés allaient mourir et, par ailleurs, des vaccinés expliquer que tous les non-vaccinés allaient périr… Vous avez raison, il y a eu des excès des deux côtés, même chez les complotistes. Mais maintenant, on s’aperçoit que les complotistes avaient raison sur toute la ligne. Il y a eu plusieurs millions de décès dans le monde entier, il y a beaucoup de maladies chroniques, les sociétés de cancérologie admettent qu’il y a une augmentation très importante des cancers. On met cela sur le dos du réchauffement climatique, c’est un peu se moquer du monde. Je rassure les gens, car tout le monde n’est pas concerné. Il y a eu des milliards de gens vaccinés dans le monde et c’est une minorité qui va avoir des ennuis très graves. Je rassure les gens, ils vont éliminer progressivement tous ces produits En effet, on sait que les lots de vaccins étaient très hétérogènes. Il y avait des lots placebo, des lots faiblement dosés, d’autres fortement dosés… Je rassure les gens, ils vont éliminer progressivement tous ces produits. Maintenant, je dis solennellement aux Français qu’ils doivent refuser toute nouvelle injection de produits à ARN messager. J’ai peur de ce projet de passeport vaccinal européen, car si on les laisse faire, tout cela sera remis en place. Ils veulent faire basculer tous les bons vaccins vers l’ARN messager, ce qui serait totalement criminel. Il faudra vraiment que les Français apprennent à dire non en se regroupant. Il est important d’être soudés face à ces gens, qui sont finalement très peu nombreux. Mais je suis optimiste car, avec ce qui se passe aux États-Unis et dans le reste du monde, cela va forcément retomber comme un raz-de-marée chez nous. On commence à avoir des retournements de veste, surtout chez les journalistes et les politiciens. Il n’y a qu’en France que l’on ne parle jamais de rien Aujourd’hui, on a le sentiment qu’il y a une fracture au sein de la population. Beaucoup de gens ne sont pas du tout au courant de ce qui se passe, notamment de ce débat, qui a lieu à l’échelle planétaire mais qui est toujours occulté en France, tandis qu’une autre partie reste très éveillée. Comment analysez-vous ce fossé en termes d’information ? D’abord, les choses vont changer, puisque Robert Kennedy Jr est ministre de la Santé des États-Unis. Quand il était venu à Berlin, la première année du Covid, il a fait un grand discours devant un million de personnes qui étaient dans la rue pour expliquer que c’était une crapulerie organisée. C’est vrai, il y a les éveillés et il y a ceux qui suivent comme des moutons les médias officiels qui sont aux ordres. Il a dit que le mouvement se fait toujours des moutons vers les éveillés, mais jamais dans l’autre sens. Je vois effec-
la baule+ Février 2025 | 11 tivement que la proportion d’éveillés grimpe beaucoup. C’est pour cela que beaucoup de gens se réveillent aujourd’hui, avec la gueule de bois, en réalisant qu’on les a complètement manipulés. Vous avez tout à fait raison de dire que les médias français sont très différents des médias dans le reste du monde. Il n’y a qu’en France que l’on ne parle jamais de rien, alors qu’en Allemagne, l’équivalent de l’Institut Pasteur a récemment dit publiquement que lorsqu’on leur demandait des recommandations scientifiques, le gouvernement leur imposait des recommandations dictées par des cabinets de conseil américains comme McKinsey. Tout le monde parle de cela en Allemagne. En Floride, on interdit les injections à ARN messager, qui ne sont pas des vaccins mais des produits dangereux, alors que l’on continue de recommander tout cela en France. L’injection d’un produit expérimental par la force s’appelle un crime contre l’humanité Ce sont des produits expérimentaux qui n’auraient jamais dû être injectés chez l’homme. Je rappelle que l’injection d’un produit expérimental par la force s’appelle un crime contre l’humanité. Tous les traités internationaux reconnaissent cela et cela s’est terminé au tribunal de Nuremberg. Maintenant, une preuve scientifique formelle dit que l’hydroxychloroquine fonctionnait, comme l’ivermectine et la vitamine D. J’avais dit en juin 2020, lors de la première vague, que le gouvernement français avait 25 000 morts sur la conscience pour avoir fait interdire la prescription d’hydroxychloroquine par les médecins de ville. Je me suis fait attaquer de partout, mais ils n’ont jamais pu démontrer le contraire. Ils ont bloqué tous les traitements pour nous apporter le prétendu vaccin miracle et, la plus grande imposture de cette crise, c’est d’avoir fait croire que ce produit est un vaccin. J’ai toujours été pour la vaccination et j’ai même présidé les comités de vaccination en France pendant des années. Mais, cette fois-ci, on nous a vendu un produit qui n’était pas du tout un vaccin. Ce qui me fait très peur, c’est qu’ils ont investi des milliards. Ils sont en train de construire des usines dans le monde entier pour nous inonder de vaccins à ARN messager, alors que c’est une technologie tout à fait nouvelle. On s’est aperçu que c’était quelque chose de dangereux et que les messages génétiques de ces produits pouvaient s’intégrer dans notre ADN et le modifier. (Suite page 12)
la baule+ 12 | Février 2025 Les conséquences sont catastrophiques en termes d’effets secondaires, dont certains sont immédiats et d’autres sont retardés. On observe une augmentation de la mortalité dans toutes les populations qui ont subi cette soi-disant vaccination, avec une chute de la natalité, et une explosion des cancers et des maladies auto-immunes. On voit tous ces sportifs qui s’écroulent et l’on me dit qu’il y a toujours eu des arrêts cardiaques chez les jeunes. Or, avant, il en avait peut-être un tous les quatre ans et, maintenant, c’est tous les mois. C’est hallucinant. Les médias aux ordres ont touché beaucoup d’argent. On a additionné toutes ces sommes et c’est phénoménal. On ne peut pas donner un demimilliard à la médecine, parce que l’on n’a pas d’argent, mais en même temps on donne plusieurs milliards aux médias Il y a eu la publicité gouvernementale, mais également la fondation Bill Gates qui a donné beaucoup d’argent… Tout à fait. Dès la deuxième année de la pandémie, Emmanuel Macron avait déjà donné 3 milliards d’euros aux médias, c’est colossal, alors qu’avec un demi-milliard on pourrait restaurer la médecine en France, construire des hôpitaux et payer les infirmières pendant des décennies. On nous explique que l’on ne peut pas donner un demi-milliard à la médecine, parce que l’on n’a pas d’argent, mais en même temps on donne plusieurs milliards aux médias. En plus, on a donné 1 milliard à des cabinets de conseil comme McKinsey, mais aussi à quelques autres, pour infiltrer des gens dans des ministères, avec un statut officiel, comme si c’étaient des fonctionnaires, alors que ce sont des agents au service d’intérêts privés. C’est pour cette raison que les mêmes décisions ont été prises quasiment le même jour en Australie, en Suède, en Allemagne, en Argentine ou en France. Beaucoup de gens ont eu confiance dans le discours des États… Parce qu’il y a eu une manipulation par la peur. On se souvient de Jérôme Salomon, que je connais bien. C’était le directeur général de la santé et il a participé à la rédaction de tout cela. Je l’ai connu interne dans mon service, comme assistant, je l’ai nommé professeur. Il est parti à la Direction générale de la santé et, tous les soirs, il comptait les morts en étant habillé en tenue de croquemort... Tout cela a paniqué les Français et tout le monde pensait que ce serait la peste de Camus et qu’il y aurait des cadavres dans les rues. Malheureusement, il y a eu des morts, évidemment, mais ce virus sorti des laboratoires a touché des gens très fragiles et très âgés. Or, dans l’ensemble, c’était un virus assez bénin. Il y a eu plusieurs livres sur ce sujet. Ce sont des méthodes de peur Avec le recul, il n’y a pas eu plus de morts au début du Covid qu’au moment d’une grippe un peu plus sévère. Les gens ont cru tout cela. Au procès de Nuremberg, quelqu’un avait demandé à un dignitaire nazi comment ils avaient pu manipuler les populations allemandes. Le nazi a répondu qu’il suffisait de faire peur aux gens pour qu’ils soient dociles comme des moutons. Ce sont des méthodes de peur. Je comprends cela. Il y a cinq ans, je n’aurais jamais imaginé qu’un gouvernement puisse agir contre le bien de la population. Même aujourd’hui, des personnes de tous les âges me disent qu’un ministre ne peut pas faire des choses nocives à l’égard de la population. Propos recueillis par Yannick Urrien. Entretien exclusif avec le professeur Christian Perronne : « On a donné 1 milliard à des cabinets de conseil comme McKinsey, mais aussi à quelques autres, pour infiltrer des gens dans des ministères.» Obsession sexuelle, en l’occurrence. Ces temps-ci, au gouvernement du pays, les ministres de l’Éducation nationale se succèdent à grande cadence. Font un petit tour et puis s’en vont. Cependant, on note chez eux - chez elles, plutôt, puisque les quatre dernières personnalités en poste étaient des femmes - une permanence, quelque chose qui s’apparenterait à une urgence, une nécessité impérieuse : promouvoir d’un bout à l’autre de la scolarité l’éducation sexuelle. Quasiment de la maternelle à la terminale, stade ultime où l’adolescent devrait apprendre qu’entre réalité biologique et identité de genre les choses ne vont pas d’elles-mêmes et qu’il convient de ne pas se laisser aller à s’en remettre aux apparences. En clair, ce n’est pas parce que vous en avez que vous en êtes, pas plus que ce n’est pas parce que vous n’en avez pas que vous n’en êtes pas. Je ne sais pas si je suis bien clair. Il faut dire que j’appartiens à une génération où on ne se posait pas ce genre de question, ce qui, tout bien considéré, nous rendait tout de même la vie plus facile. Du moins est-ce mon sentiment. Il ne s’agit pas ici de contester l’intérêt que la diffusion d’informations sur la sexualité peut présenter à l’école. Il paraît en effet intéressant et judicieux que la jeunesse ne soit pas laissée dans l’ignorance de ces choses qui revêtent - chacun en conviendra - une sacrée importance dans l’existence humaine. De mon temps, la question sexe abordée dans la sphère de l’éducation se limitait au mieux au sexe des anges. C’était bien peu. Et surtout fort peu folichon, faut-il le dire. Mais de là à passer au sexe des petits anges dès la maternelle, il y a une distance dont l’urgence à la franchir ne paraît pas des plus évidentes. L’urgence, en revanche, relativement à l’école, serait de faire en sorte d’améliorer le niveau de connaissances des élèves, à tous les niveaux. La France recule régulièrement dans les classements internationaux. La langue qu’on lit et qu’on entend s’appauvrit de décennie en décennie. Des études récentes montrent que nombre d’étudiants, bien que bacheliers, rencontrent des difficultés à comprendre des textes pourtant simples. Des difficultés plus grandes encore à construire une pensée, une réflexion cohérente. Les mots manquent. La construction de la phrase, et donc son sens, est en quelque sorte laissée à l’appréciation du locuteur. À chacun son jargon, sa bouillie conceptuelle. État de fait gravissime, car quand les mots manquent pour exprimer ce qu’on ressent, les frustrations, le ressentiment, la contrariété, la révolte, la violence inéluctablement prend le relais. Quand la capacité de concevoir des idées, de générer une pensée structurée, le slogan, la formule toute faite s’impose. Dès lors, la liberté de pensée et de parole n’est plus qu’un leurre. Le résultat se constate tous les jours chez nous : cent et mille situations qui ne se règlent pas par les mots se purgent à coups de poing, de pieds ou de couteau. L’urgence à l’école est bien là. L’urgence citoyenne pour parler comme on parle dans les réunions pédagogiques inutiles où, là, paradoxalement, on se paie de mots, d’avalanches de mots. Ou plus exactement d’éléments de langage eux aussi parfaitement formatés qui ne disent nullement le réel, mais en tiennent lieu. L’affaire n’est pas nouvelle. En 1964, l’éminent linguiste Étiemble publiait « Parlez-vous franglais ? », ouvrage qui mettait en garde contre l’intrusion croissante d’expressions, de termes anglo-saxons dans notre langue. Une alerte équivalente était lancée quant aux menaces pesant sur la culture générale. En 1979, après maintes et maintes déclarations allant dans ce sens, une grande voix de l’époque, l’académicien, historien et homme de télévision Alain Decaux publiait dans le Figaro Magazine un article incendiaire dont le titre était : « On n’enseigne plus l’histoire à nos enfants ». Quelque temps plus tard, lors du colloque pour le quatre centième numéro de la revue Historia il interpellait le ministre de l’Éducation nationale de l’époque (dont le nom n’est pas plus à retenir que celui de ses homologues d’aujourd’hui). « Il est encore temps de faire de votre Waterloo un Austerlitz ». En 1980, Paul Guth, dont on raillait volontiers le phrasé un rien précieux, publiait quant à lui « Lettre ouverte aux futurs illettrés ». On y lisait cette saisissante formule : « Autrefois, les illettrés étaient ceux qui n’allaient pas à l’école, aujourd’hui ce sont ceux qui y vont. » On ne peut mieux dire. Or, qui était au pouvoir à l’époque, et qu’ontils fait pour corriger la dérive ? Rien. Et ceux qui ont suivi ? Rien non plus, au contraire. Maigre consolation cependant, les générations futures « sauront tout, absolument tout sur le zizi », comme le prescrivait un autre texte prémonitoire de ces années-là, signé Pierre Perret celui-là. Au fait, n’aurait-il pas fait un excellent ministre de l’Éducation, le bougre ? Meilleur en tout cas que les quelques très éphémères qu’on nous sort du chapeau ces temps-ci. Humeur ► Le billet de Dominique Labarrière Comme une forme d’obsession Des travaux de rénovation sont actuellement en cours sur l’avenue du Baulois à Pornichet. Ce chantier concerne le tronçon situé entre le rond-point de la Pêcherie et le rond-point de l’Hippodrome. L’objectif est de moderniser cet axe tout en améliorant les infrastructures pour les usagers. Une des principales interventions consiste à doubler la piste cyclable longeant le Parc Paysager. Cette modification permettra une circulation dans les deux sens pour les cyclistes. Durant toute la durée des travaux, prévus jusqu’à la fin du mois de mars, un seul sens de circulation sera maintenu, permettant l’accès du rond-point de la Pêcherie vers le centre-ville. Parallèlement, des travaux de réaménagement ont également commencé sur la route de Beauchamp. Ce projet inclut la création d’un trottoir. Ce chantier devrait s’achever au mois d’avril. Pornichet : travaux en cours sur l’avenue du Baulois
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