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Marc Sanchez, secrétaire général du Syndicat des Indépendants : « Les commerçants constatent une perte de chiffre d’affaires qui se situe entre moins 20 et moins 40 %. »

Marc Sanchez, secrétaire général du Syndicat des Indépendants (SDI), commente les réactions au troisième confinement : « La colère pour certains, le désespoir pour d’autres, sont les sentiments dominants parmi les professionnels indépendants et dirigeants de TPE. Ce nouvel aveu de l’incapacité des pouvoirs publics à maîtriser la situation sanitaire, comme à la contenir, se fait au détriment de tous et particulièrement des professionnels. » Le premier syndicat représentant les indépendants et commerçants souligne qu’aucun nouveau soutien n’a été annoncé et que « le mur de dettes continue de grandir. Nous exigeons rapidement une visibilité sur un plan Marshall concret permettant de garantir à tous la bonne prise en charge de ces dettes dans le cadre d’une politique ambitieuse de relance du pays. »

Marc Sanchez répond aux questions de Yannick Urrien.

« Vis-à-vis du ministère de l’Économie, que ce soit Bruno Le Maire ou Alain Griset, je dois dire que nous sommes toujours écoutés. Maintenant, je ne peux pas dire que nos propositions soient toujours reprises à l’instant T. Il y a toujours un décalage plus ou moins important, notamment pour des raisons budgétaires. C’est un travail de longue haleine et sans relâche. Sur la problématique du remboursement des stocks que nous évoquions au début de notre entretien, il faut savoir que c’est une proposition que nous portons depuis la fin de l’année dernière, en vue de permettre de sauvegarder les trésoreries, notamment dans le secteur de l’équipement de la maison et des personnes. Mais cela concerne aussi les restaurateurs qui ont énormément d’invendus. La mesure a été quantifiée pour le mois de novembre à 80 % de l’indemnité de fonds de solidarité, ce qui représenterait environ 8000 € par commerce, et ce dispositif sera reconduit au mois d’avril et au mois de mai, si nous devions continuer à être confinés. On ne désespère pas. Il y a une volonté politique de la part de Bruno Le Maire d’aider les TPE, mais il y a aussi énormément de mécanismes technocratiques qui freinent des deux pieds au moment de l’application de la décision. C’est un travail de longue haleine et cela nécessite la mobilisation de l’ensemble des indépendants. »

Écrit par Rédaction

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