Johanna Rolland, maire de Nantes, a informé Jean-Claude Pelleteur, maire de Pornichet, de son intention de loger 60 à 100 migrants dans un centre de vacances de la commune. Après avoir recueilli les avis unanimes des élus de la majorité municipale et de ceux de l’opposition, le maire de Pornichet a fait part du désaccord de la municipalité quant à cette demande de relogement. Pour le maire de Pornichet, « 60 à 100 migrants pour une ville de la taille de Pornichet, ce n’est pas envisageable. Nous n’avons pas sur place les moyens humains, ni les infrastructures nécessaires pour les accueillir dignement et surtout pour les accompagner. Par ailleurs, à notre connaissance, cette démarche n’a pas reçu l’aval des services de l’État. Dès lors, quelles seront les garanties sur le suivi administratif durant leur séjour et les modalités de leur prise en charge à l’issue de leur relogement temporaire ? La problématique de l’accueil des migrants doit être traitée avec humanité, et dans le respect de la loi, au niveau de l’État, et non par des petites communes comme Pornichet ». Et d’ajouter, « la ville de Pornichet n’a pas attendu pour faire preuve de solidarité, en accueillant pendant près d’un an, une famille Syrienne dans un logement communal ».
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