Audrey Dufeu-Schubert, députée LREM de Loire-Atlantique, était l’invitée de Yannick Urrien le 1er mai sur Kernews pour évoquer son initiative du 1er mai et de son action dans le domaine du grand-âge. La députée a offert un brin de muguet à toutes les personnes âgées en EHPAD de sa circonscription, ainsi qu’un bouquet de fleurs pour le personnel de ces établissements. Le muguet a été commandé auprès d’horticulteurs du territoire. Avec une équipe de bénévoles la députée a préparé un brin de muguet pour chaque personne tout en respectant les consignes sanitaires et les gestes barrières.
Une mission sur les malades qui renoncent à leurs soins
Par ailleurs, missionnée le 9 avril par la commission des affaires sociales en binôme avec Gisèle Biémouret, députée PS du Gers, Audrey Dufeu-Schubert vient de présenter les conclusions de sa mission à la commission des affaires sociales. La mission s’est concentrée sur le renoncement aux soins des patients n’étant pas atteints du Covid-19, les malades chroniques notamment.
Les conclusions de la mission ont confirmé une baisse très importante du recours aux soins pendant la crise. La peur pour les patients d’attraper le coronavirus avec une forte volonté de respecter le confinement expliquent la baisse du recours aux soins. La peur de déranger les soignants ainsi que la déprogrammation des soins par les établissements de santé sont les autres principaux facteurs explicatifs. La députée est inquiète des conséquences au long terme pour les patients et souhaite que les patients retournent dès que possible consulter leur médecin : « Jusqu’alors la gestion de la crise a été centrée sur l’hôpital pour préserver la capacité hospitalière en réanimation. Il est primordial de mieux associer le secteur des soins de villes qui est incontournable pour le dépistage et suivi du covid-19 et qui a un rôle majeur dans le suivi des pathologies chroniques. »
La mission a fait le choix de concentrer sur plusieurs recommandations autour de deux axes : rassurer les patients et les soignants et accélérer le retour à la « normale » du système de santé. Par ailleurs, sécuriser et sanctuariser l’accès aux équipements de protection et en produit de santé : « s’assurer de la disponibilité des équipements de protection pour les soignants, à l’hôpital comme en ville, c’est assurer la continuité pour les soins, Covid et non Covid ». Enfin, « impulser davantage l’organisation et la coordination territoriale des soins de villes en investissant le secteur de ville d’un mandat de santé publique ».
Audrey Dufeu-Schubert sur Kernews le 1er mai 2020