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Le discours de Franck Louvrier à l’occasion de la cérémonie des vœux de La Baule

Nous publions les principaux points du discours de Franck Louvrier, maire de La Baule, prononcé à l’occasion de la cérémonie des vœux 2024, dimanche 14 janvier 2024, au Palais des Congrès Atlantia Jacques Chirac.

L’année 2024 sera celle de l’olympisme :

« 2024 sera pour nous l’Année de l’Olympisme. Notre pays va en effet connaître un événement qui n’arrive qu’une fois par siècle, la tenue des Jeux olympiques et paralympiques lors de Paris 2024. A cette occasion, La Baule-Escoublac va entrer dans la famille de l’Olympisme. En effet, le 5 juin prochain, nous serons ville d’accueil du plus beau de ses symboles, la Flamme olympique. Cette journée de liesse doit rester gravée indéfiniment dans nos mémoires, et pour cela, chaque Baulois est sollicité pour participer à cette grande fête de l’amitié entre les peuples. » Le maire annonce que pour coordonner « 2024, Année de l’Olympisme », l’ancienne triple championne de France, vice-championne d’Europe et du Monde de patinage artistique, Sophie Moniotte, aujourd’hui résidente bauloise, a accepté de remplir cette mission.

Logement : pas question de construire la ville sur la ville…

Franck Louvrier a également abordé la question du ZAN avec cette volonté d’interdire les maisons individuelles : « Je l’ai toujours dit, et je continuerai à le faire, je refuse de « construire la ville sur la ville » ! Quelles que soient les difficultés, c’est à nous d’être imaginatifs et de trouver les solutions. Et nous en trouvons, j’y reviendrais. Un seul chiffre : sur l’ensemble de l’année 2023, le service Urbanisme a eu à instruire 3 848 dossiers, soit près de 10 % de plus qu’en 2022, dont près de 40 % sont des permis de construire. Et les mesures que nous avons initiées pour relancer le marché du locatif vide à l’année commencent à porter leurs fruits, même si, je l’entends bien, c’est toujours trop long et qu’il demeure encore difficile de se loger. Mais c’est un sujet, soyez en assuré, sur lequel nous travaillons avec persévérance. »

Sécurité : une priorité absolue.

Franck Louvrier confirme que la sécurité reste la priorité absolue de l’équipe municipale : « La Police municipale est restée fortement mobilisé toute l’année, en particulier pour la sécurisation des animations, comme le Jumping, les feux d’artifice de l’été, le Pardon de La Baule, le Triathlon, etc., ou dans le cadre d’interventions imprévues, comme la présence illégale des gens du voyage. Le travail en coordination avec la Police nationale et les pompiers se renforce. Cela s’est particulièrement vu cet été, où les équipes ont également été mobilisées sur une amplitude horaire plus large pour assurer la sécurité préventive aux abords du parc des Dryades pendant les manifestations, la nuit dans le secteur Pavie ou aux sorties de plage. » Par ailleurs, « le projet de l’ilot Clémenceau va accueillir dans un premier temps un Hôtel de Police municipale contigu au commissariat de police et les services sociaux du Conseil départemental. »

Promenade de mer : début des travaux dans quelques mois…

Le maire de La Baule indique que, après quelques retards dus à de mauvaises surprises découvertes lors des études préalables, « les gros travaux de la promenade de mer vont débuter dans les mois qui viennent en maitrisant notre budget municipal. Enfin, nous allons pouvoir avancer. »

Associations écologistes : un cri de colère.

Franck Louvrier a également voulu pousser un cri de colère contre les actions de certains mouvements écologistes en faveur de la décroissance : « Sur les projets Kerquessaud et Ménigot, et avant même que leurs contours précis en soient connus, certains essaient déjà de nous imposer des contraintes environnementales qui seraient inhérentes à la préservation de la biodiversité, entravant finalement leur réalisation. Il y a danger : au fur et à mesure nous sommes pris en otage par certains qui se servent de l’écologie de façon coercitive, pour imposer leur vision de la décroissance empêchant ainsi tout développement. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus construire d’équipements structurants, alors même que pratiquement tout le monde a pris conscience des enjeux environnementaux et les prend en compte dans l’élaboration des projets. Il ne faut surtout pas laisser l’écologie être accaparée par une poignée d’extrémistes : l’écologie est universelle et l’on doit considérer que l’être humain fait partie intégrante de la biodiversité, surtout quand il devient raisonnable comme nous le sommes de plus en plus. »

Le discours de Franck Louvrier dans son intégralité.

Permettez-moi de commencer par saluer les jeunes représentants du CMJ, Conseil Municipal des Jeunes, et du CJA, Conseil des Jeunes Adultes, qui vous ont accueillis il y a quelques minutes à l’occasion de l’ouverture de cette cérémonie des vœux. Oui, ici, c’est La Baule-Escoublac ! Contrairement à de fausses idées, il y a de la jeunesse, et en plus elle est très investie dans la vie de la cité. Je suis très attaché au soin de la transmission aux jeunes générations de nos valeurs républicaines et de la mémoire. C’est la raison pour laquelle nous avons relancé le CMJ et créé le CJA. Nous organisons également chaque année depuis deux ans une cérémonie citoyenne. Au cours de celle-ci, les jeunes Baulois qui ont franchi le cap des 18 ans et sont ainsi devenus des citoyens français à part entière avec le droit de vote, reçoivent solennellement leur carte électorale des mains du Maire. Il est rafraichissant à cette occasion de constater la forte mobilisation citoyenne de cette jeunesse.

Dans un monde qui évolue de façon parfois incertaine, pour assurer demain, il est indispensable de transmettre nos principes républicains : nos générations futures doivent comprendre les valeurs que nous allons leurs léguer et se les approprier.

Nos jeunes Baulois du CMJ et du CJA vous l’ont donc annoncé : 2024 sera pour nous l’Année de l’Olympisme. Notre pays va en effet connaître un événement qui n’arrive qu’une fois par siècle, la tenue des Jeux olympiques et paralympiques lors de Paris 2024. A cette occasion, La Baule-Escoublac va entrer dans la famille de l’Olympisme. En effet, le 5 juin prochain, nous serons ville d’accueil du plus beau de ses symboles, la Flamme olympique. Cette journée de liesse doit rester gravée indéfiniment dans nos mémoires, et pour cela, chaque Baulois est sollicité pour participer à cette grande fête de l’amitié entre les peuples.

Car, ici, c’est La Baule-Escoublac !

Notre ville et tous ses résidents partagent sans retenu les valeurs fondatrices de l’esprit olympique tel que voulu par le baron Pierre de Coubertin : l’Amitié, le Respect et l’Excellence. Nous y ajouterons la nantaise Alice Milliat, à qui nous destinerons un lieu, qui milita pour la reconnaissance du sport féminin. La Baule-Escoublac est aussi l’incarnation par essence du sport et de l’activité physique, c’est viscéralement dans son ADN.

Jugez-en plutôt : trois clubs de tennis, deux de la Ville, le Sporting et le Garden, et un privé, le Country du groupe Barrière, soit au total 43 courts en terre-battue, 5 courts Green sets, 6 nouveaux courts de Padel, 2 terrains de Beach Tennis et 3 terrains de Squash ; trois stades, Moreau-Defarges dont nous rénovons cette année l’accès, avec une vraie billetterie et des stationnements pour les cars, ce stade avec ses 4 terrains en herbe dont 3 homologués à la compétition et sa piste d’athlétisme, Escoublac avec 2 terrains, 1 synthétique et 1 en herbe, et les Salines, avec 1 terrain en herbe dédié au rugby qui a fait le bonheur des Argentins ; deux complexes sportifs, Jean Gaillardon et Alain Burban, et un gymnase, Maud Fontenoy, ce qui représente en termes d’homologation à la compétition l’équivalent de 4 terrains de handball, 4 terrains de volley-ball, 5 terrains de basket, 1 salle de gymnastique avec agrès, 14 terrains de badminton et 4 courts de tennis en salle, sans oublier une salle de billard avec 8 tables ; un stand de tir à Escoublac en pleine rénovation avec 3 pas de tir sportif et 3 pas de tir à l’arc dont 2 intérieurs ; trois centres équestres, 1en délégation de service public et 2 privés ; deux clubs de voile, le Yacht Club et le CNBPP ; un site entièrement dédié au sport équestre, le stade François André ; un boulodrome couvert ; un skate-parc complet ; avec bien évidemment et avant tout, nos deux joyaux naturels :

la forêt d’Escoublac, et son parcours de santé doté de 20 ateliers et ses 7,5 km de piste cavalière et la baie, riche de 7 clubs de voile et où pratiquement toutes activités nautiques sont possibles. Sans oublier la présence du Pôle espoir voile au sein de la cité scolaire Grand-Air dont je salue les principaux-adjoints.

En vérité, peu de villes en France peuvent se targuer de mettre à disposition de ses résidents autant d’infrastructures sportives, autant de possibilités de pratiquer une activité physique que ce soit en club, en association dont le dynamisme est une nouvelle fois à saluer, en famille, avec des amis ou en solitaire. Avec l’année dernière, la réception en tant que camp de base de la délégation argentine de rugby dans le cadre de la Coupe du monde, nous avons définitivement montré notre capacité à accueillir dans des conditions optimales tant des athlètes ou des équipes en préparation, que des grands événements sportifs, qu’ils soient réguliers comme le triathlon ou le Jumping international et bientôt le retour du marathon qui connaît un succès d’inscription inespéré, qu’épisodiques, comme le Tour de France cycliste, le Tour auto ou cette année le retour du concours d’élégance automobile pour sa 100è édition à La Baule !

Oui, il était impensable que La Baule-Escoublac et ses associations passent à côté de cet événement qui arrive une fois par siècle et il était donc logique que nous entrions avec ferveur dans l’Olympisme.

Et pour coordonner « 2024, Année de l’Olympisme », l’ancienne triple championne de France, vice-championne d’Europe et du Monde de patinage artistique, Sophie Moniotte, aujourd’hui résidente bauloise, a accepté de remplir cette mission. Merci beaucoup Sophie, tu seras une aussi brillante coordinatrice que tu as été une grande patineuse, toi qui a participé trois fois aux Jeux olympiques.

Mais 2024 ne va se limiter qu’à cet événement, loin s’en faut.

Vous allez le constater, la mue de notre ville entamée avec l’arrivée de la nouvelle équipe municipale à l’Hôtel de ville en juillet 2020 va s’intensifier.

Nous avons déjà atteint un de nos objectifs : que La Baule-Escoublac soit reconnue non plus comme une simple station mais comme une vraie ville avec de l’activité à l’année. C’est désormais véritablement le cas, depuis que les services de l’Etat ont intégré l’été dernier la commune dans la catégorie des communes de 80 – 150 000 habitants. Avec cette nouvelle année, nous entrons dans le dernier tiers de ce mandat municipal qui aura connu tant de circonstances particulières, souvenez-vous : pandémie sanitaire, retour de la guerre en Europe, dérèglement climatique, hausse des coûts et perte de pouvoir d’achat… Malgré ces difficultés, notre équipe municipale, élus et agents, a travaillé au mieux dans votre intérêt, l’intérêt commun, celui de notre si belle ville et de ses habitants. Nous avons su amortir les complications extérieures tout en renforçant la qualité de vie qui constitue l’essentiel de l’attractivité de notre commune.

Parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, une ville jardin au bord de l’océan. Ainsi, malgré l’absence de foncier disponible et des contraintes législatives de tout ordre, loi SRU (logements sociaux), loi Littoral, bientôt les contraintes du ZAN, Zéro artificialisation nouvelle, le PLU, Plan local d’urbanisme…, nous avons maintenu un urbanisme qualitatif protégeant et valorisant notre patrimoine architectural et arboré. Je l’ai toujours dit, et je continuerai à le faire, je refuse de « construire la ville sur la ville » !

Quelles que soient les difficultés, c’est à nous d’être imaginatifs et de trouver les solutions. Et nous en trouvons, j’y reviendrais. Un seul chiffre : sur l’ensemble de l’année 2023, le service Urbanisme a eu à instruire 3.848 dossiers, soit près de 10 % de plus qu’en 2022, dont près de 40 % sont des permis de construire.

Et les mesures que nous avons initiées pour relancer le marché du locatif vide à l’année commencent à porter leurs fruits, même si, je l’entends bien, c’est toujours trop long et qu’il demeure encore difficile de se loger. Mais c’est un sujet, soyez en assuré, sur lequel nous travaillons avec persévérance.

Parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, avec toujours les préoccupations environnementales à l’esprit, nous avons beaucoup œuvré sur les mobilités, entre la création des deux lignes de navettes interquartiers, la mise en place du Plan vélo et le maillage complet de la commune avec des bornes de rechargement pour véhicules électriques et hybrides.

Pour rappel, nous consacrons depuis 2021 la moitié de notre budget d’investissement annuel, soit près de 9 M €, à la rénovation de la voirie qui était en mauvais état. En 2023, nous avons réussi à refaire les trois quarts de l’avenue de Lattre de Tassigny, le centre-bourg d’Escoublac et certains secteurs du Guézy. Ce n’est pas fini : sur 280 km de voirie, vous imaginez bien qu’il reste encore des kilomètres à rénover…

Parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, personne ne va venir impunément semer le désordre : la sécurité demeure une priorité absolue.

Alors que nous n’avions déjà pas ménagé nos efforts pour renforcer la Police municipale et placer l’intégralité du territoire communal sous vidéoprotection, nous avons dû cette année être particulièrement réactifs face aux risques d’internationalisation du terrorisme en faisant le choix de doter nos policiers municipaux d’armement létal, similaire à celui utilisé par la Police nationale.

Nous avons également renforcé nos dispositifs de sécurité aux abords des établissements scolaires, des sites culturels et des lieux de culte.

La Police municipale est restée fortement mobilisé toute l’année, en particulier pour la sécurisation des animations, comme le Jumping, les feux d’artifice de l’été, le Pardon de La Baule, le Triathlon, etc., ou dans le cadre d’interventions imprévues, comme la présence illégale des gens du voyage.

Le travail en coordination avec la Police nationale et les pompiers se renforce. Cela s’est particulièrement vu cet été, où les équipes ont également été mobilisées sur une amplitude horaire plus large pour assurer la sécurité préventive aux abords du parc des Dryades pendant les manifestations, la nuit dans le secteur Pavie ou aux sorties de plage.

Et après le plan Vigiplage que nous reconduisons dorénavant chaque saison estivale, nous avons mis en place l’été dernier le plan Vigiforêt.

Mais, parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, avec mon équipe municipale, nous avons placé l’administré baulois au cœur de nos préoccupations municipales du quotidien.

Il y a ainsi toute cette partie invisible de l’action communale, dont les usagers ne se rendent pas forcément compte, ces services administratifs que vous utilisez de façon occasionnelle et individuelle.

Par exemple, nous avons réussi à réduire considérablement les délais d’attente pour les démarches administratives, avec dorénavant de nouveaux créneaux supplémentaires ouverts chaque matin, et ce malgré l’explosion des sollicitations. En 2023 ont ainsi été traitées 7.595 demandes de cartes d’identité, + 50,6 % par rapport à 2022, et 7.758 demandes de passeports + 88,3 % par rapport à 2022 !

Au passage, la Préfecture a salué cette année encore la qualité du service rendu, à la fois le faible taux de rejet et l’efficacité dans la gestion des demandes et des remises de titres.

Avec mon équipe municipale nous avons bien conscience que la confiance que vous avez placée en nous entraine de fait des attentes fortes de votre part.

Parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, nous n’avons pas le droit de vous décevoir.

C’est pourquoi nous nous sommes employés sans ménager notre peine pour mener à bien de nombreux projets, beaucoup avec initiative et audace. Nous avons relancé ce qui parfois pouvait avoir été mis de côté et surtout nous avons mis un point d’honneur à répondre à la plupart des sollicitations des résidents : formalités administratives, urbanisme, voirie, écoles, développement économique, sécurité, espaces verts, propreté, sport et loisirs, monde associatif, animations, santé…

Dans ce domaine particulier qui n’est pas de notre compétence et malgré le contexte national, nous continuons à accueillir de nouveaux professionnels dans la maison médicale du Bois d’Amour qui était destinée, lors de notre arrivée, à un projet immobilier. Ce sont déjà huit professionnels qui y pratiquent et d’autres viendront les rejoindre avec la rénovation cette année du site.

Je ne m’attarderai pas à faire ici un bilan complet, nous avons eu l’occasion de le dresser à mi-mandat en mars dernier de façon très détaillé. Et depuis neuf mois, de nombreuses autres réalisations ont vu le jour et d’autres projets ont été initiés.

Je l’annonçais tout à l’heure, cette année ne va se limiter qu’à l’Olympisme. Nous entendons poursuivre cet ambitieux travail mené depuis plus de trois ans et demi.

2024 va être l’année du début de l’apparition des très grands projets structurants que nous avons voulus pour La Baule-Escoublac. Après une période de gestation plus ou moins longue, les premiers vont enfin concrètement sortir de terre en entrant dans leur phase de gros œuvre.

Diriger une municipalité, c’est aussi construire la ville de demain, mettre en place la vision que nous avons de notre commune, de ce à quoi elle ressemblera en 2050 et qui s’anticipe dès aujourd’hui. C’est-à-dire, en concertation avec les résidents, préparer l’avenir et imaginer ce que sera le La Baule-Escoublac de demain. Et là, nous ne manquons pas d’idées en nous projetant bien au-delà de 2024, toujours sur fond de stabilité fiscale.

D’abord, parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, nous devons disposer d’une façade maritime digne de notre réputation et des enjeux environnementaux.

Après quelques retards dus à de mauvaises surprises découvertes lors des études préalables, vous les connaissez, je n’y reviendrai pas, les gros travaux de la promenade de mer vont débuter dans les mois qui viennent en maitrisant notre budget municipal.

Enfin, nous allons pouvoir avancer.

Parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, la sécurité et l’activité économique doivent être au cœur de la cité. Le projet de l’ilot Clémenceau va accueillir dans un premier temps un Hôtel de Police municipale contigu au commissariat de police et les services sociaux du Conseil départemental. Après un concours, un cabinet d’architectes a été désigné et les premières esquisses ont été dessinées. Vous en aurez d’ailleurs la primauté sur l’écran de cette salle dès la fin de notre cérémonie.

Pour rappel, ce projet est à tiroir : le déplacement des services sociaux du Département va nous permettre de récupérer l’ancienne gare de La Baule et son actuel kiosque, au centre de la place de la Victoire, dans laquelle nous allons implanter un nouvel espace culturel, en plein centre-ville et à proximité du parking de La Poste qui elle aussi va connaître une importante rénovation.

Parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, nous avons une qualité de l’offre à respecter en matière de tourisme d’affaires. C’est à ce besoin que va répondre l’extension « Atlantia vue mer » au deuxième étage du passage Royal du casino, en complément des offres déjà proposées par le Palais des congrès et des festivals. Cet espace va contribuer à dynamiser notre économie touristique d’affaires tout en relançant l’attractivité de cet espace commercial.

En parallèle, la finalisation de la couverture de la scène du parc des Dryades va étendre notre offre culturelle ou pour les entreprises.

Parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, nos enfants doivent être accueilli dans de bonnes conditions. Le regroupement des deux écoles des Pléiades sur un seul site pour constituer un groupe scolaire à part entière va être finalisé en ce début d’année.

L’ancienne école maternelle va par la suite devenir un lieu d’accueil et de services en direction de la petite enfance.

Parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, ville ouverte, chacun doit avoir le droit d’y trouver un logement.

J’évoquai tout à l’heure les difficultés que nous rencontrons sur ce sujet tout en rappelant que nous mettions beaucoup d’énergie pour trouver des solutions.

Parmi elles, la délocalisation des services techniques municipaux de Beslon vers Kerquessaud va libérer un immense espace de près de 5 hectares, quasiment en centre-ville. Même si cela ne sera pas effectif avant quelques années, nous réfléchissons néanmoins à ce qui y sera implanté : du logement, bien sûr, avec du bail réel solidaire, mais aussi des services publics notamment pour la petite enfance.

Au passage, ce sera aussi l’occasion d’enterrer la ligne à haute tension qui survole ce secteur.

Par ailleurs, dans la suite des mesures de régulation du marché des logements meublés en location courte durée type Airbnb que nous avons instaurées, un fonds de soutien à la rénovation des habitations vacantes ou insalubre sera à terme mis en place.

Toujours en matière de logement, un ambitieux programme d’habitations dans le secteur du Ménigot à Escoublac est en cours d’étude, projet qui inclura également une salle de spectacle de moyenne capacité qui nous fait actuellement défaut.

J’en profite pour ouvrir une petite parenthèse et pousser un cri de colère.

Sur les projets Kerquessaud et Ménigot, et avant même que leurs contours précis en soient connus, certains essaient déjà de nous imposer des contraintes environnementales qui seraient inhérentes à la préservation de la biodiversité, entravant finalement leur réalisation.

Il y a danger : au fur et à mesure nous sommes pris en otage par certains qui se servent de l’écologie de façon coercitive, pour imposer leur vision de la décroissance empêchant ainsi tout développement. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus construire d’équipements structurants, alors même que pratiquement tout le monde a pris conscience des enjeux environnementaux et les prend en compte dans l’élaboration des projets.

Il ne faut surtout pas laisser l’écologie être accaparée par une poignée d’extrémistes : l’écologie est universelle et l’on doit considérer que l’être humain fait partie intégrante de la biodiversité, surtout quand il devient raisonnable comme nous le sommes de plus en plus.

Et puis, parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, je crois qu’en matière d’écologie, nous sommes plutôt de bons élèves. En plus de nos réalisations qui figuraient dans notre bilan de mi-mandat évoqué tout à l’heure, je ne prendrais qu’un seul exemple : nous allons renaturer les neuf dixièmes de l’ancien camping du Bois d’Amour, soit 4,8 hectares, en vous annonçant que nous allons consacrer une partie de cet espace forestier en lieu de loisirs familial naturel pour un accrobranche en plein centre-ville. Je crois que peu de communes peuvent en dire autant.

Fin de cette parenthèse.

Pour revenir au futur de notre ville, et parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, les problèmes de mobilité restent d’actualité sur notre grande commune à la superficie restreinte.

Nous avons déjà entrepris, je l’ai dit, d’importants travaux de voirie et nous allons continuer chaque année jusqu’à la fin de ce municipe. Ainsi, dans quelques semaines, le dernier tronçon de l’avenue de Lattre de Tassigny va être réhabilité avec l’avenue du Capitaine Rochat et l’installation d’une superbe fontaine Wallace à l’intersection Ondines / Chevrel.

Puis ce sera au tour de l’allée Cavalière d’être rénovée : n’oublions pas qu’elle est, via Escoublac et la forêt, une porte d’entrée dans la commune et que bientôt un hôtel très haut de gamme sortira enfin de terre à proximité.

Autre projet important sur lequel nous travaillons déjà, parce que cela va prendre du temps à être élaboré puis à être réalisé, la requalification du boulevard Guy de la Morandais, axe majeur s’il en est, en profitant au passage pour enfouir les réseaux, ce que nous faisons maintenant systématiquement.

Nous venons également de faire une opération foncière avec l’acquisition à l’entrée d’Escoublac d’un terrain sur lequel nous allons créer un parking d’accueil avec des ombrières solaires, une aire de covoiturage et installer de nouvelles bornes de rechargement pour véhicules et vélos électriques.

Autre initiative que nous allons accompagner, la création de l’association des Chauffeurs baulois solidaires, pour aider ceux qui n’ont pas les moyens de se déplacer.

Comme je le disais, 2024 sera aussi le retour de l’automobile avec les 100 ans du concours d’élégance grâce à la Fédération française des véhicules d’époque. Ne pouvant effectuer un feu d’artifice le 15 aôut en raison de l’absence de renforts cette année à cause des Jeux olympiques, nous nous retrouverons le 14 août dans le stade François André. Le feu du 14 juillet est bien évidemment maintenu.

Surtout, parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, il ne faut rien laisser au hasard et toujours aller plus loin, dans tous les domaines.

Tout autre sujet, les études d’impact étant positives, les travaux de notre cimetière animalier à proximité de Cimetière parc vont débuter, pour une mise à disposition du public début 2025.

Dans le même esprit, le projet d’un cani-parc a été validé et la réflexion porte maintenant sur le meilleur endroit entre trois sites pour l’accueillir.

Je vais arrêter ici cette énumération, afin d’éviter que cela ne devienne une litanie. Juste un dernier point : comme nous nous y étions engagé durant la campagne électorale, ces projets sont et seront réalisés sans aucune augmentation fiscale, c’est important de le rappeler. On paye assez d’impôts pour ne pas augmenter ceux de la ville !

Quoi qu’il en soit, vous avez un large aperçu des projets qui figurent parmi nos principaux axes de réflexion sur l’avenir, avec quelques autres que nous développerons plus tard. Ils vont concrètement dessiner le futur de notre commune et consacrer son changement de statut, de station devenue véritable ville balnéaire avec de l’activité à l’année, économique, sociale, sportive et culturelle, et pas seulement sur la période estivale.

Mais parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, il ne s’agit bien évidemment pas de transformer notre commune en un centre urbain à forte densité humaine au détriment de sa qualité de vie ! Nous avons bien conscience qu’à un moment il y aura un seuil que nous ne pourrons et surtout que nous ne voulons pas dépasser.

L’attractivité d’une commune se mesure autant par le bien-être de ses résidents à l’année et de ceux qui y travaillent que par le nombre de personnes qui ont envie de la visiter le temps d’un week-end ou d’une période de congés.

C’est aussi une façon de pérenniser l’immobilier et l’activité économique. Notre volonté est tout simplement de bonifier notre ville-jardin au bord de l’océan.

Notre action s’inscrit dans l’essor du développement insufflé naguère à La Baule-Escoublac par Olivier Guichard, infatigable bâtisseur et grand artisan de l’aménagement du territoire, inventeur des métropoles d’équilibre, des parcs naturels régionaux et du Conservatoire du littoral. Il a véritablement incarné l’audace créatrice des années 70.

Ne gardons à l’esprit que La Baule est devenue alors « la plus belle plage d’Europe » et son décollage économique grâce au tourisme, l’arrivée du TGV, le Palais des congrès, une politique de l’arbre quasi-unique en France…

Nous allons d’ailleurs un peu raviver celle-ci : depuis deux ans, nous avons constatons avec plaisir que le nombre de naissances de petits Baulois augmente considérablement tandis que celui des décès diminue assez sensiblement, au point qu’ils se rapprochent. En 2023, nous avons pleuré 123 décès et célébré 83 avis de naissances. A partir de cette année, est instituée dorénavant l’opération « Un arbre, un enfant » : pour chaque arrivée d’un nouveau petit Baulois, un arbre sera planté, sur un lieu que nous allons prochainement définir.

2024 correspond au vingtième anniversaire de la mort de ce qu’on a appelé un baron du gaullisme, et parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, nous nous devions de lui rendre un hommage tout particulier. Ce sera le cas samedi prochain sur le parvis de l’Hôtel de ville, où un bas-relief en bronze à son effigie sera dévoilé en présence de ses deux filles et de ses proches.

Cette cérémonie aura lieu à 12h30, et vous êtes bien-sûr tous conviés à cette cérémonie en l’honneur d’Olivier Guichard.

20 ans, c’est aussi l’anniversaire que nous venons de célébrer pour CAP Atlantique, notre intercommunalité, et il me faut saluer ce moment.

Au sortir de l’adolescence, nous ne pouvons que nous satisfaire de voir notre intercommunalité atteindre sa plénitude. Ses concepteurs, nos prédécesseurs dont Yves Métaireau, mon cher Nicolas, ont essuyé les plâtres, mais ils ont bâti et aujourd’hui le résultat est plutôt positif.

Malheureusement, nos administrés ne se rendent pas compte de l’importance que l’intercommunalité prend dans leur quotidien. Récupération des déchets, traitements des eaux, parmi les missions les plus importantes, sont autant de compétences que CAP a récupéré, pour notre satisfaction globale puisque la mutualisation des moyens a pour objectif de mieux gérer et contenir les coûts. Et c’est tant mieux.

J’émettrai néanmoins un souhait, nous n’avons pas encore su tirer un vrai bilan, dans le sens des nécessaires améliorations à apporter. De mon point de vue, je crois notamment qu’il est important d’anticiper l’avenir et de porter une réflexion sur un rapprochement entre intercommunalités pour compléter leurs compétences. Ainsi, une coopération plus poussée entre CAP et son économie touristique et agricole, et la CARENE, et son économie plus industrielle, me semble inévitable à l’avenir.

Avant de conclure, permettez-moi de remercier tous ceux qui ont œuvré pour préparer cette belle cérémonie et de pouvoir vous accueillir comme il se doit, notamment l’équipe de ce Palais des congrès et des festivals Jacques Chirac – Atlantia.

Je voudrais également adresser un vibrant remerciement à l’ensemble des agents municipaux, qui par leur travail, leurs compétences, leur dévouement, leur sens du service public municipal, nous permettent d’avancer pour vous, d’assurer le service du quotidien et de dessiner ce La Baule-Escoublac de demain.

Enfin, je voudrais associer à ces vœux, s’ils me le permettent, les minorités du conseil municipal : malgré parfois des divergences de point de vue prononcées, eux aussi pensent œuvrer dans l’intérêt des résidents baulois. Pas seulement opposants, ils savent aussi être force de proposition et je les en remercie.

Alors, parce que, ici, c’est La Baule-Escoublac, abordons maintenant 2024 avec confiance et enthousiasme.

Dans cette année qui débute encore dans un contexte national et international incertain, il est toujours important pour moi de vous redire que je suis à vos côtés dans votre quotidien.

Avec l’équipe municipale et les agents de la Ville, être au service de tous les résidents baulois est une lourde tâche mais nous nous en acquittons avec passion, fierté, conviction et détermination : nous entendons vous rendre la confiance que vous nous avez témoignée.

Permettez-moi d’associer à ces vœux mon épouse Sophie qui, toujours dans l’ombre et la discrétion, m’accompagne dans cette mission, souvent même en dehors des heures d’ouverture de la mairie !

Très bonne année 2024 à vous, vos proches et tous ceux qui vous sont chers, et merci pour votre présence nombreuse ! Et comme le disait Pierre de Coubertin, continuons à « voir loin, parler franc et agir ferme ».

Fin du discours de Franck Louvrier.

Écrit par Rédaction

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